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Réseauter Paul Doumer, Hô Chi Minh et Vietnam Now à l’esprit de Bandung?

Réseauter[1] Paul Doumer, Hô Chi Minh et Vietnam Now à l’esprit de Bandung?

 

Dans le cadre des réunions et conférences internationales de Bandung sur la «montée de l’Asie et la conscience écologique » à Paris et au Havre, il nous semble captivant de nous poser la question de réseauter  Paul Doumer le colonisateur, Ho Chi Minh, le libérateur et homme de paix[2], et Vietnam Now,  le regard de la jeune génération de la diaspora vietnamienne aux principes de la conférence de Bandung de 1955[3] ?

Comme il s’agit d’échanges et de débats entre chercheurs et universitaires, il serait intéressant de voir comment Paul Doumer et Ho Chi Minh, ces deux figures historiques pourraient impacter «la conscience écologique» des uns et des autres.

 

Paul Doumer

Il semble représenter l’un des exemples les plus révélateurs de la colonisation de la France au Vietnam, qui, en marquant la vie politique française jusqu’à la guerre de 1914, a fait aussi naître des dispositions individuelles. Avant d’accéder, en 1931, à la présidence de la République Française, Paul Doumer a été en 1897 à Saigon, à l’âge de trente-neuf ans, l’un des plus jeunes gouverneurs généraux que la France ait envoyés. Qu’a apporté Paul Doumer, dont la mémoire a été, régulièrement, inséparable de tant d’institutions (École française d’Extrême-Orient, Faculté de médecine d’Hanoi), à l’Indochine ? Comment, en cinq ans seulement à la jointure des deux siècles, de 1897 à 1902, a-t-il eu un tel impact, encore perceptible aujourd’hui ?

Paul Doumer en 1931 Par Agence de presse Meurisse — Bibliothèque nationale de France, Domaine public. 

 

Développer l’économie du pays colonisé : tel a été l’entreprenant quinquennat de Paul Doumer faisant de l’Indochine une colonie productive. Des équipements, des infrastructures ont été développés et des régies sur le sel, l’opium et l’alcool mises en place. Un État colonial a été fondé. Progressivement, la fierté de l’œuvre accomplie par la République en Indochine a banalisé le souvenir blessant des dégradations de la guerre franco-allemande de 1870. En même temps, Paul Doumer s’est vu son destin politique se transformer. Aussitôt nommé à ce poste, son programme a été d’amplifier l’économie de l’Indochine afin de tirer une partie du commerce de la Chine du Sud-ouest vers les villes côtières, à travers le port de Haiphong, parNla mise en route du chemin de fer du Yunnan et la construction de bâtiments administratifs ainsi que l’installation d’une infrastructure routière, alors inexistante.  En ces années de fin du XIXème siècle, la mise en place d’un réseau routier et de chemin de fer en Indochine a été indispensable. Dès lors, des missions d’études économiques ont été réalisées entre 1895 et 1898 augmentant l’intérêt d’une installation française permanente dans cette région. Ces missions ont conduit à la signature des conventions franco-chinoises justifiées par un budget important pour l’exécution du projet ferroviaire. Sur ces structures a été mis en place, en 1898, un cartel regroupant financier et industriel. Les grandes banques parisiennes s’y sont représentées, sous la direction de la Banque d’Indochine. Aux banques se sont additionnées deux importantes sociétés de travaux publics et de transports, la Société des Batignolles et la Régie générale des chemins de fer. Ensuite le 11 novembre 1898 a été signé le texte fondateur, en présence de Paul Doumer, Gouverneur Général de l’Indochine. Créée en 1901, la Compagnie du chemin de fer de l’Indochine et du Yunnan (CIY) a été une manifestation du consortium. Puis est avancée l’ouverture, depuis 1910, du tronçon reliant Hanoï à Yunnanfou, aujourd’hui Kunming, chef-lieu de la province Chinoise du Yunnan. Ce train du Yunnan a représenté même l’une des cibles indispensables du projet économique et financier d’alors en convergeant les échanges commerciaux chinois du Sud-ouest vers les villes frontières du Laos, du Tonkin et du Cambodge.

De manière générale, il faudra attendre 1936 pour voir enfin achevée cette ligne, longue de 1135 km. De même, un timbre-poste commémoratif a été édité, en 1938, ponctuant cette nouvelle fierté de la France coloniale. De nombreux ouvrages d’art ont déjà vu le jour comme le pont franchissant Sông Hong Hà à Hanoï, long de 1682 m, construit en 1902 et inauguré par Paul Doumer, avant son retour en métropole. Ce pont portant son nom a été renommé Câu Long Biên. Chemin de fer et construction de bâtiments ont été des atouts certains pour marquer le paysage urbain d’Hanoi et y installer durablement la puissance française à travers l’urbanisme et l’art d’imposer la politique du conquérant. Les Français ont ainsi exprimé la puissance écrasante de l’autorité coloniale afin de galvaniser l’influence de la culture française sur la culture locale.

Concernant l’exercice de la politique française sur le terrain, Paul Doumer a substitué l’administration directe au système de protectorat prévu par les traités. Le 26 juillet 1897 a été

retirée la fonction de vice-roi du Tonkin à l’empereur d’Annam Thanh-Thai, qui a été irrémédiablement destitué et exilé à la Réunion. Il a été remplacé par un résident français au Tonkin en charge de la direction de toute l’administration locale. Le pouvoir traditionnel des mandarins a été démantelé. Puis en octobre 1897, Paul Doumer a remplacé le conseil impérial traditionnel par un conseil des ministres présidé par le résident supérieur français en Annam.

Début 1898, le gouvernement de Huê a perdu le pouvoir de percevoir l’impôt, désormais levépar l’administration française. Une liste civile a été accordée à l’empereur Thanh-Thai, immédiatement privé de tout pouvoir réel. Des fonctionnaires français du Corps des services Civils de l’Indochine ont été investis des diverses responsabilités administratives. Des services Généraux chargés des douanes, de l’agriculture, des grands travaux et du commerce ont été créés pour l’ensemble de l’Indochine qui s’est vue attribuer un budget propre. Ce compte a été ravitaillé par les régies de l’alcool et du sel ainsi que diverses taxes et droits douaniers. Avec les grands travaux d’aménagement à Hanoi comme la construction du pont Paul Doumer et l’aménagement des ports, le bilan culturel (création de services chargés de différents domaines scientifiques (géographie, météorologie, faculté de médecine et l’institut français d’Extrême-Orient à Hanoi) a été déterminant pour la France.

Cependant toute cette administration s’est révélée aux dépends des colonisés. Le film «L’Indochine» de Régis Wargnier sorti en 1992 a montré les coolies annamites et autres travailleurs des mines de charbon travaillant comme des esclaves.  De ce fait, les révoltés de l’esclavage de l’homme par l’homme ont trouvé un libérateur en la personne de Ho Chi Minh, figure emblématique du 20ème siècle dont nous chantons avec les enfants «Ai yêu bác Hồ hơn chúng em nhi đồng» (qui aime oncle Ho mieux que nous les enfants).

Laborieux de décrire sous ces lignes l’immense amour du peuple et des générations de Vietnamiens envers le libérateur des Français  (au Vietnam de 1858 à 1954) et des Américains (1960 à 1975).

Pour appréhender l’histoire de Hồ Chí Minh et du Vietnam, nous pouvons éventuellement nous référer aux luttes de libération contre les deux puissances contemporaines menées par le peuple sous l’égide de bác Hồ. De nombreux livres[4], études[5], films[6] et photos des guerres de l’Indochine[7] et de libération du Vietnam (en particulier la série documentaire sur ARTE[8] de Ken Burns et Lynn Novick à Paris en 3 projections les 20, 21 et 22 septembre 2017) ont montré le traumatisme de ces deux guerres de libération dans les cœurs des Vietnamiens.

Pourquoi Ho Chi Minh est-il tant aimé au Vietnam?

 

Hô Chí Minh 

Il  a relevé le défi de mener son pays à l’indépendance. En effet, selon Delphine Robic-Diaz «Fondateur et leader du Parti Communiste Indochinois (PCI, 1930) puis du Vietminh (Viet Nam Doc Lap Dong Minh signifiant Ligue pour l’indépendance du Vietnam, créé en 1941), Ho Chi Minh proclame le 2 septembre 1945, à l’occasion de la capitulation japonaise, l’indépendance de la République Démocratique du Vietnam (RDV) dont il devient le Président. Dans les mois qui suivent, le nouveau chef d’un Etat alors non reconnu par les puissances internationales, s’efforce d’intégrer la donne géostratégique qui oppose les Français aux Chinois au sujet de l’occupation du Nord-Vietnam. Il a pour principaux interlocuteurs dans ce long processus de négociation, le général Leclerc et Jean Sainteny. Ils parviennent finalement à l’accord du 6 mars 1946 permettant aux troupes du Corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient (CEFEO) de débarquer dans le Nord du pays pour prendre la relève des troupes chinoises. Dans la continuité de ce dispositif de négociation entre la France et le représentant de la RDV, Ho Chi Minh se rend en France, à l’été 1946, dans le cadre de la conférence de Fontainebleau du 6 juillet. Sur le document audiovisuel muet présentant son arrivée à Paris, il est accompagné de Marius Moutet, ministre de la France d’Outre-mer. Les deux hommes retrouvent à l’intérieur Georges Bidault, Président du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF). La conférence de Fontainebleau reste une tentative vaine de conciliation et n’arrive pas à endiguer la marche à la guerre qui trouve son ultime déclaration dans le «clash d’Hanoi» organisé par le général Giap le 19 décembre 1946[9]. Ensuite, dans le contexte de la guerre froide, l’Indochine devient une des données de l’affrontement est-ouest. Petit à petit la France va accepter, voire solliciter, une aide financière et technologique américaine. En échange, les États-Unis vont exiger un désengagement français. La France est ainsi amenée à négocier avec l’ancien empereur d’Annam, Bảo-Đại. Les accords successifs signés en 1948, 1949 et 1950 aboutissent à la création d’un Etat indépendant du Vietnam, associé à l’Union Française. Sur le plan militaire, les Français tentent de «casser du việt» en décapitant sa direction et son commandement, notamment le but de l’opération Léa en 1947, dont les résultats sont mitigés malgré le courage déployé et les moyens mis en avant par les français. En 1949, les communistes chinois avec Mao Zedong  combattent les nationalistes chinois et ensuite vont alors appuyer le Vietminh en constituant une base logistique arrière permettant la préparation d’un corps de bataille Vietminh moderne. 

Cependant c’est dans le film de la bataille de Điện Bien Phủ sorti en 2004 par Pierre Schoendoerffer qui a montré les côtés vécus par les combattants vietnamiens et français. Le commandement français ne croit pas que le Vietminh soit en possession des moyens modernes de combat et en mesure d’encercler la cuvette. Il pense que l’ennemi viendra se briser sur ce camp retranché. Or, dès le début de 1954, des milliers de combattants vietnamiens transportent à dos et à bicyclettes armes et ravitaillement ainsi que de l’artillerie lourde. Le corps retranché français est encerclé. Le 13 mars, le général Giáp lance l’attaque contre les français et le Bunker PC du général de Castries. Chaque point d’appui donne lieu à des combats acharnés mais les Vietminhs les prennent un à un. La bataille cesse le 7 mai 1954. Les derniers survivants des 11 000 à 15 000 membres du corps expéditionnaire encerclé sont amenés en captivité.  La défaite française à Điện Biên Phủ va mettre fin à la présence française au Vietnam. Mais le détail le plus impressionnant dans le film a été 10 avril 1956, les rues de Saigon s’animant une dernière fois du spectacle des troupes françaises sur le sol vietnamien. Le général Jacquot, dernier commandant en chef, a tenu à célébrer et à honorer le corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient (CEFEO) avant son départ définitif d’Indochine.

La suite est l’arrivée des Etats-Unis d’Amérique qui a déclenché la guerre du Vietnam. Cette deuxième guerre, la plus monstrueuse des guerres du 20ème siècle ne pourra jamais s’effacer de la mémoire des Vietnamiens avec la destruction du pays par les bombes, le napalm et l’aspersion de l’agent orange/dioxine impactant non seulement le terrain mais encore les humains. Les millions de victimes vietnamiennes demandent réparations et indemnisations.  Les Etats-Unis d’Amérique conjointement avec les entreprises chimiques américaines sont coupables selon le verdict du Tribunal international d’opinion organisé par l’association des Juristes Démocrates (AIJD) à Paris les 15-16 mai 2009 ainsi que le Tribunal Monsanto à la Haye le 18 avril 2017, une mobilisation internationale de la société civile jugeant Monsanto pour violations des droits humains et pour écocide. Dans ces deux tribunaux, d’éminents juges ont entendu des témoignages de victimes et expert-e-s puis ont rendu un avis consultatif suivant les procédures de la Cour Internationale de Justice.

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Vietnam Now

Alors la vision du Vietnam contemporain ? Dans un festival de Vietnam Now, des photos exposées de Here and there, des conversations à bâtons rompus, des contacts entre des jeunes Vietnamiens de France avec ceux d’Allemagne, d’Angleterre et du Vietnam : ces universitaires et entrepreneurs de la diaspora vietnamienne organisent un festival international et collaboratif d’art, de musique et de film[10] pour découvrir et nous faire part de leurs visions du Vietnam contemporain «Vietnam Now» sous l’angle d’art, de musique et de films.

Crédits photos de Duy Tan au Foyer Monge à Paris le 1/10/2017.

Cependant, il y a le reflet d’une nouvelle génération, s’interrogeant et redéfinissant la diaspora. Est-ce là l’essence vietnamienne qui essaie d’explorer de manière unique la culture, l’art et la musique du pays du dragon ? Ce reflet aura-t-il seulement un impact social et culturel ? Progresser avec ce retour aux sources par des enquêtes de terrain, les récits des survivants des «boat people», les courts métrages de la diaspora sur Saigon, la musique hantant l’âme amoureuse (nhạc vàng), la vie des gens inversés sexuels («travestis»), les cafés dans des immeubles en ruines, les bars ou encore les petits établis dans les trottoirs des rues à Saigon ? Tout un décor d’ici et là-bas (Here and There) de jeunes nés à l’étranger et parfois issus de couples mixtes désirant activement retrouver les racines et le passé de leurs parents et grand parents. Ils racontent les tabous. Ils inventent du rire malicieux et délicieux, de la courtoisie, dans un humour mi-figue mi-raisin. Des choses dites d’un air à la fois satisfait et mécontent, ou à la fois sérieux et en plaisantant. Le collectif s’exprime en anglais et vietnamien et bénéficie de la collaboration de Saigon Supersound, la cantine du 56 et Songs from South East Asia.

Parmi ces jeunes « intellectuels » européens de la diaspora vietnamienne, la guerre du Vietnam aura laissé certes un traumatisme colossal.

 

L’esprit de Bandung

Dans la réalité, la  conférence Asie-Afrique de 1955 ans à Bandung a été un jalon important du mouvement de la libération nationale en Asie et en Afrique et une grande initiative dans l’histoire des relations internationales. Cette conférence a marqué l’entrée des pays en voie de développement asiatiques et africains sur la scène internationale en tant qu’une force montante et indépendante. L’esprit de Bandung en solidarité, amitié et coopération, né de cette conférence, a inspiré pendant un demi-siècle les nombreux pays en voie de développement dans leur lutte persévérante pour réaliser le redressement national et promouvoir le progrès de l’humanité. Il a grandement encouragé les pays asiatiques et africains, décidés à s’unir pour leur puissance, et a contribué à la paix et au développement du monde. Rappelons les buts et objectifs principaux qui guident les relations internationales des membres du Mouvement des non-alignés, fondés sur l’esprit de la Conférence de Bandung en 1955.

1- Le respect des droits de l’Homme fondamentaux et des objectifs et principes de la Charte des Nations unies;

2-Le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les États.

3-La reconnaissance de l’égalité de toutes les races, l’égalité de tous les États, grands ou petits. 

4-La non-intervention ou non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays

5-Le respect du droit de chaque nation à se défendre par elle-même ou collectivement, conformément à la Charte des Nations-unies.

6-S’abstenir d’utiliser des arrangements de défense collective pour servir les intérêts particuliers d’une grande puissance, l’abstention par tous les pays d’exercer des pressions sur d’autres pays.

7-S’abstenir d’utiliser des arrangements de défense collective pour servir les intérêts particuliers d’une grande puissance, l’abstention par tous les pays d’exercer des pressions sur d’autres pays.

8-S’abstenir de tout acte ou toute menace d’agression, ou tout usage de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tous les pays.

9-Le règlement de tous les conflits internationaux par les moyens pacifiques, tels que la négociation, la conciliation, l’arbitrage ou le règlement judiciaire ainsi que d’autres moyens pacifiques choisis par les parties intéressées, en conformité avec la Charte des Nations unies. 

10-La promotion des intérêts et de la coopération mutuelle et le respect de la justice et des obligations internationales. Ainsi les 10 principes que la conférence a affirmés pour le traitement des relations entre Etats ont posé une base importante pour l’instauration d’un nouvel ordre politique et économique international juste et équitable.

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Regards croisés

En brossant les parcours de Paul Doumer, de Ho Chi Minh, les spectres des guerres de libération et le choc des cultures de Vietnam Now, nous pensons que c’est vers « l’Esprit de la Conférence de Bandung » que les jeunes générations vietnamiennes de la diaspora pourraient se retrouver.

Par ailleurs, la recherche du soi, le retour aux sources, la vision des désastres des guerres de libérations, les migrations et surtout l’impact de l’agent orange/dioxine sur les victimes vont faire émerger la conscience écologique, face à des  problèmes relatifs aux styles de vie et  à l’environnement.

Il en ressort une certaine conscience collective de l’importance de l’environnement et une nette sensibilité écologique des dangers qui le menacent. Ce qui pourrait conduire les Vietnamiens de la diaspora à s’approprier leur environnement et agir comme des consommateurs responsables en participant aux actions visant à le réhabiliter.

Force est d’admettre que la protection de la nature et de l’environnement devient une norme sociale dans le contexte du changement climatique qui s’infiltre dans la vie quotidienne des jeunes vietnamiens de la diaspora.

Nguyen Dac Nhu-Mai

(Apfsv)


[1] Créer un réseau de contacts sociaux et professionnels, notamment par le moyen d’Internet.
[2] Une exposition sur Ho chi Minh, Homme de Paix du  2/10 – 13/10, Bobigny: Hall de la Bourse départementale du Travail de Bobigny, 1 place de la Libération ( Tram T1, arrêt Libération.

[3] Voir les travaux disponibles  sur :  www.bandungspirit.org

[4] Parmi les livres traduits des événements de la guerre du Vietnam,  Dang Thuy Trâm «les Carnets retrouvés » (1968-1970) traduction de Jean-Claude Garcias. Editions Philippe Picquier, 2010;  Nguyen Thi Binh et ses mémoires : « Ma famille, mes amis et mon pays ». Editions Tri Thức –Savoir 2012.

[5] En particulier : Nguyen dac Nhu-Mai : Vietnam, les acteurs des Accords de Paris. Disponible sur : http://www.lafauteadiderot.net/Vietnam-les-acteurs-des-Accords-de

 [6] Nguyen Dac Nhu-Mai : Cong Binh, la longue nuit indochinoise de Lâm Lê in ZigZag le 7/02/2013 : Aucun des quelques 20.000 ouvriers non spécialisés (ONS), venus au total du Vietnam n’a obtenu de pension pour les années travaillées en France durant lesquelles ils touchaient moins du dixième du salaire d’un ouvrier français. Aucun des rapatriés au Vietnam n’a touché de pension. Tous ces ONS ont été recrutés en 1939, la plupart de force par le Ministère (des Colonies) du Travail pour les usines d’armement françaises. Au départ, l’immense majorité ne savait ni lire ni écrire.

Disponible sur :  http://www.zigzag-francophonie.eu/Cong-Binh-la-longue-nuit

[7] Nguyen Dac Nhu-Mai : Mercatique relationnelle et prospective de Ceux du Nord 140 photos inédites des photoreporters du Nord-Vietnam entre 1966 et 1975. Pour la première fois, ces images nous racontent une autre histoire de la guerre du Vietnam. Disponible sur : http://www.lafauteadiderot.net/Mercatique-relationnelle-et

[8] Nguyen Dac Nhu-Mai : La guerre du Vietnam par les combattants Américains et Vietnamiens.  In Perspectives (sous presse)

[9] Ho Chi Minh à la conférence de Fontainebleau documentaire [muet] disponible sur :http://fresques.ina.fr/independances/fiche-media/Indepe00128/ho-chi-minh-a-la-conference-de-fontainebleau-muet.html

[10] Film montré au Foyer Vietnam le 1/10/2017 disponible sur : https://www.facebook.com/events/155640635017841/