Revue de presse Vietnam 10/2019

Francis Gendreau – Octobre 2019

01.10.2019
https://www.tdg.ch

Les petits producteurs de café sont fragilisés

Journée internationale du café – En 2015 était instituée la Journée internationale du café, qui a lieu le 1er octobre. Son but est de mobiliser les acteurs du secteur face à la chute des prix payés aux producteurs.
Par Ivan Radja

Depuis deux ans, le prix de la livre de café vert est passé de 2 à 1 dollar à la Bourse de New York. Une chute qui prend à la gorge 25 millions de petits producteurs, soit globalement 100 millions de personnes, car à ce taux-là, les frais de production ne sont plus couverts. Or 80% du café est cultivé par des familles paysannes fortement exposées à la volatilité du cours du café.

Surproduction
La baisse actuelle est due à la concentration du marché ainsi qu’à des activités spéculatives menées par de grands acteurs tels que des hedge funds. Mais il faut surtout y voir la conséquence de la loi de l’offre et de la demande, pointe Simon Aebi, de Max Havelaar Suisse: «Le Brésil mais aussi le Vietnam, qui sont les deux plus gros producteurs de café, sont en surproduction, ce qui fait baisser le prix du café. Les grandes plantations, fortement mécanisées, s’en tirent, mais les petits producteurs ne peuvent plus s’aligner.»

Brésil et Vietnam en tête
Dans le détail, entre octobre 2018 et juillet 2019, le Brésil a expédié 31,83 millions de sacs
de café vert, soit 38,4% de plus qu’à la même période de l’année précédente, ce qui représente environ 31,9% de toutes les expéditions de café vert. Les exportations de café vert du Vietnam ont, quant à elles, atteint 22 millions de sacs au cours des dix premiers mois de l’année caféière 2018-2019, ce qui représente 22% du total et en fait le deuxième exportateur mondial de café vert.
En juillet 2019, les exportations totales se sont élevées à 11,34 millions de sacs, soit 9,5% de plus qu’en juillet 2018, tandis que les expéditions des dix premiers mois de l’année caféière 2018-2019 ont atteint 109,41 millions de sacs, soit 10,2% de plus que l’année précédente, note l’Organisation internationale du café (OIC) dans son rapport du mois d’août dernier.

Revenus des marques en hausse
La fragilité de la filière contraste avec le regain d’intérêt du café auprès des consommateurs et l’explosion de sa valorisation au plan mondial. Cela induit une augmentation des revenus des industriels et des marques, alors que ceux des producteurs stagnent, voire diminuent. À titre d’exemple, les producteurs péruviens et éthiopiens ont touché en 2017 un revenu 20% plus faible que douze ans auparavant et restent très en dessous du seuil de pauvreté.

La livre équitable à 1,40 dollar minimum
En proposant un prix plancher de 1,40 dollar par livre de café, le commerce équitable permet à un nombre croissant de familles de maintenir la tête hors de l’eau. «Près de 800 000 familles se sont déjà réunies au sein de plus de 450 organisations Fairtrade afin d’assurer un revenu plus stable pour leurs familles», note la Fondation Max Havelaar (Suisse).

Combiner Fairtrade et bio
Le label Fairtrade génère des résultats plus positifs encore lorsqu’il est combiné avec une
agriculture biologique, selon une étude du bureau d’analyse BASIC parue en 2018. Un
producteur bio touche en effet une prime supplémentaire de 30 cents par livre de café vert dans le système Fairtrade. Il s’agit cependant d’augmenter les ventes, car les petites familles paysannes n’exportent en moyenne que 40% de leur production à ces conditions, le solde étant écoulé au prix du marché.


03/10/2019
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Les informations données par Transparence internationale sur le Vietnam sont inexactes

Lors du point presse périodique du ministère des Affaires étrangères, tenu jeudi 3 octobre à Hanoï, sa porte-parole Lê Thi Thu Hang a rejeté l’information donnée par Transparence internationale (Transparency International), selon laquelle le Vietnam arrive en tête des pays en matière de blanchiment d’argent.

Les informations données par Transparence Internationale sur le Vietnam sont inexactes et ne reflètent pas la réalité ainsi que la détermination et les efforts déployés par le
gouvernement vietnamien pour lutter contre le blanchiment d’argent, a affirmé la porteparole du ministère des Affaires étrangères Lê Thi Thu Hang. Le gouvernement vietnamien reconnaît bien les effets négatifs des activités de blanchiment de l’argent sur le développement socioéconomique du pays. Ces dernières années, le pays a mis en place de nombreuses mesures pour renforcer cette lutte.

Le Vietnam dispose actuellement d’un cadre juridique complet en matière de prévention et de lutte contre le blanchiment de l’argent. Au Vietnam, le blanchiment de l’argent est interdit et strictement puni par la loi, conformément au Code pénal. Le 18 juin 2012, l’Assemblée nationale du Vietnam a publié la Loi sur la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent. Le gouvernement a créé un comité de pilotage pour la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et publié des documents juridiques concernés.
Récemment, en mai 2019, le gouvernement vietnamien a rendu public un plan d’action pour faire face aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme pour la période 2019-2020 afin d’intensifier la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et d’appliquer les normes et les pratiques internationales dans ce domaine.

Outre le rehaussement de la prise de conscience de la population, le perfectionnement de son système juridique, le Vietnam perfectionne aussi son système financier, bancaire et
modernise ses infrastructures technologiques, conformément aux normes internationales en la matière. Le Vietnam prend aussi en haute considération la coopération internationale, étant aujourd’hui membre du groupe d’Asie-Pacifique chargé de la prévention et de la lutte contre le blanchiment d’argent et du financement du terrorisme; observateur du groupe Egmont (groupe de renseignement financier). Les efforts et les résultats obtenus par le Vietnam dans la lutte contre le blanchiment d’argent ont été reconnus et salués par les organisations internationales. […] VNA/CVN


05/10/2019
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Études supérieures : la France frappe la porte !

Quarante-six établissements d’enseignement supérieur français et franco-vietnamiens se
réunissent les 5 et 6 octobre aux hôtels Pullman à Hanoï et Rex à Hô Chi Minh-Ville, à l’occasion du Salon « Bienvenue en France ! » 2019.
Quelques centaines d’élèves, étudiants, enseignants et parents participent au Salon d’études  »Bienvenue en France ! » les 5 et 6 octobre à Hanoï et à Hô Chi Minh-Ville. Cette année, l’évènement voit la présence de 46 établissements d’enseignement supérieur français et franco-vietnamiens de la licence au doctorat, dont 9 universités, 19 écoles de commerce, 9 écoles d’ingénieur et 9 écoles spécialisées en gastronomie, hôtellerie et arts créatifs.
Il s’agit également d’une belle occasion pour les représentants de chaque établissement de rencontrer et participer à diverses conférences thématiques concernant notamment la vie d’étudiant : les bourses, le logement, les visas et les aides d’allocation. Plusieurs sessions d’information et entretiens individuels avec ces établissements ont également lieu afin de présenter les différents cursus universitaires de l’Hexagone.

Par ailleurs, sur place, les agents de Campus France, mais aussi des anciens étudiants membres de France Alumni Vietnam organisent des consultations et répondent aux éventuelles interrogations. Outre les études, ils présentent également la vie, la culture et le peuple français à travers leurs propres expériences.
Accueillant environ 7.000 étudiants vietnamiens chaque année, la France est leur première destination en Europe. Cette 5e puissance économique mondiale constitue ainsi la 6e destination des étudiants dans le monde, grâce à son excellente qualité de l’enseignement, sa diversité culturelle et son environnement favorable aux jeunes diplômés. Ces dernières années, le nombre d’étudiants vietnamiens en France a considérablement augmenté, notamment dans les domaines de la recherche, de l’innovation, du tourisme et de la créativité.

La promotion des études en France et des formations françaises au Vietnam est assurée par Campus France Vietnam. Ce service de l’ambassade de France au Vietnam, composé de quatre bureaux à Hanoï (Nord), Huê, Dà Nang (Centre) et Hô Chi Minh-Ville (Sud), accueille chaque année plusieurs milliers de visiteurs. De nombreuses actions de promotion sont organisées pour améliorer la visibilité de l’enseignement supérieur français et favoriser la mobilité des étudiants : tournées dans des établissements secondaires et universitaires, journées d’information, événements institutionnels, salon de l’enseignement supérieur et autres portes ouvertes, notamment. Dang Duong/CVN


vendredi 11 octobre 2019
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Pourquoi la célèbre « rue du train » d’Hanoï est désormais fermée aux touristes

La « rue du train » est l’une des attractions touristiques les plus populaires d’Hanoï, la capitale vietnamienne. C’est un axe étroit, parcouru par des rails de chemins de fer, où les trains passent très près des maisons. Mais l’endroit est désormais interdit aux touristes.
Une rue étroite du centre-ville d’Hanoï, au Vietnam, bordée par des immeubles de quelques étages. Une voie ferrée court au milieu de l’axe, tout près des devantures des commerces et des scooters garés devant les bâtiments.

Bienvenue dans la « rue du train ».
Au fil des ans, cette artère unique en son genre est devenue l’une des attractions touristiques les plus courues de la capitale vietnamienne. Beaucoup de voyageurs viennent prendre des photos. Les réseaux sociaux regorgent d’images montrant des visiteurs arpenter le ballast, poser au milieu des rails, s’asseoir dessus…

C’est fini depuis ce jeudi.
La police vietnamienne a installé des barrières empêchant les touristes de pénétrer dans la «rue du train ». Les autorités ont invoqué des raisons de sécurité : elles craignent un accident au moment du passage des trains.

La voie ferrée construite dans les années 1930
L’histoire de la rue du train commence dans les années 1930. Le Vietnam fait alors partie de l’Union indochinoise et est une colonie française. À l’époque, les colons français finissent de construire une ligne de chemin de fer pour relier le nord et le sud de l’actuel Vietnam.

C’est la voie transindochinoise.
Aujourd’hui, la ligne existe encore, des trains traversent toujours le pays. Et la « rue du train » est l’un des tronçons de cette longue voie ferrée.
Le site de voyage Atlas Obscura décrit le ballet qui se déroule en ville, à chaque fois qu’une locomotive pointe le bout de son nez au bout de l’axe : les habitants écartent leur linge en train de sécher et leurs scooters des rails, ils s’éloignent, avant de retourner dans la rue une fois le train passé…

« Rue des selfies »
Difficile de déterminer comment cette rue est devenue aussi en vogue auprès des touristes. Mais l’an dernier déjà, la chaîne de télévision américaine CNN qualifiait déjà la rue du train de « rue des selfies » d’Hanoï. Une manière de dire que l’endroit était déjà bondé de visiteurs à la recherche d’images à capturer sur place. La chaîne de télévision soulignait déjà les dangers potentiels de l’endroit : la rue est très étroite, les wagons passent très près des touristes, et si les habitants connaissent bien les horaires de passages des trains et s’organisent en conséquence, ce n’est pas vraiment le cas des touristes.
Certaines images, publiées sur les réseaux sociaux, montrent d’ailleurs des visiteurs se tenir très près des rails au passage du train, smartphones ou petites caméras tendus devant eux.
Mais « il n’y a jamais eu d’accidents regrettables ici, assure Le Tuan Anh, le patron de l’un des cafés de la rue, à l’Agence France-Presse. Par rapport à la densité de la circulation dans d’autres endroits de la ville, ici, c’est beaucoup plus sûr. » Comme les autres cafetiers de l’endroit, il dénonce cette mesure, qui devrait faire baisser leur chiffre d’affaires.
Et les touristes qui voulaient venir visiter la « rue du train » après sa fermeture aux visiteurs ont été très déçus.


13/10/2019
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Un cursus universitaire en langue et culture vietnamiennes à Montpellier

En France, le vietnamien est considéré comme une langue étrangère rare qui n’est enseigné que dans un petit nombre d’instituts de recherche ou d’universités de grandes métropoles comme Paris et Bordeaux.
Pour la première fois en Occitanie, dans le Sud de la France, un cursus universitaire en langue et culture vietnamiennes vient de voir le jour.
Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement de la coopération entre l’Université PaulValéry Montpellier 3 et l’Université de langues et d’études internationales de Hanoi (ULIS).
Selon l’ambassadeur vietnamien en France, Nguyên Thiêp, cet événement revêt une signification importante. « Ce diplôme créera une génération de jeunes chercheurs français sur le Vietnam, contribuant à la coopération et aux échanges entre les deux nations », a-t-il souligné.
Il a déclaré aussi avoir reçu des demandes similaires de plusieurs universités de Lyon et de Marseille, avec le souhait d’échanger des bourses d’études entre le Vietnam et la France. Leur point de vue est qu’il est impossible de comprendre le Vietnam sans parler vietnamien. Donc, ces universités souhaitent envoyer des étudiants au Vietnam pour apprendre le vietnamien, en retour elles accueilleront des étudiants vietnamiens au sein de leurs locaux.
Celui qui a jeté les bases de ce nouveau diplôme universitaire en langue et culture vietnamiennes est le Pr Pierre Journoud, professeur d’histoire contemporaine et coordinateur Vietnam – Cambodge – Laos à l’Université Paul-Valéry.

« La création de ce nouveau diplôme universitaire est d’abord une histoire personnelle », a-t-il confié. Il connaît le Vietnam depuis une vingtaine d’année. Il l’a parcouru du Nord au Sud et en est tombé amoureux comme bien d’autres avant lui. Il a approfondi ensuite l’histoire des relations franco-vietnamiennes, l’histoire des conflits auxquels le Vietnam a été confrontés. Il a établi une coopération avec l’Université des sciences sociales et humaines de Hanoi pour confronter ses regards sur le passé et faire progresser les connaissances sur ce passé commun.
« À Paul-Valéry Montpellier 3, une grande université des sciences sociales avec 20.000 étudiants, je me suis aperçu qu’il n’existait rien sur le Vietnam. J’ai commencé, petit à petit, à évoquer ce pays dans des séminaires de master sur l’Asie-Pacifique, sur la lutte nationale, sur l’histoire militaire, sur les conflits, etc. Et à chaque fois, j’ai trouvé beaucoup d’intérêts parmi les étudiants de notre université. On a commencé à monter une coopération pour permettre à ces étudiants de découvrir le Vietnam », a-t-il raconté.

Leur envie d’en savoir plus, de rester au Vietnam, d’y revenir… Une dynamique est née, qui a contribué à créer un diplôme universitaire consacré exclusivement à la langue et à la culture du Vietnam à l’Université Paul-Valéry. « Cette création comblera une faille », a affirmé M. Journoud.

La première promotion, dont les cours commencent mi-octobre 2019, regroupe 20 étudiants français. Ils auront 36 heures d’initiation à la langue et à la culture  vietnamiennes, et 36 heures d’approfondissement de l’histoire et de la géopolitique du Vietnam. Nguyên Thanh Hoa, chef adjointe du Département de français de l’ULIS, est l’un des principaux enseignants. Elle a fait savoir que les cours de vietnamien seraient accompagnés de nombreuses activités culturelles, afin d’aider les étudiants à mieux comprendre le pays et ses habitants.

L’ULIS et Paul-Valéry Montpellier 3 cultivent depuis plusieurs années une coopération qui offre déjà aux étudiants français la possibilité de réaliser des stages dès la fin de la L3. Également à partir de cette année universitaire, Paul-Valéry accueillera 6 étudiants francophones de l’ULIS dans le cadre d’un programme d’échange. Ceux-ci joueront le rôle de passerelle en langue et culture, en participant activement aux cours et aux événements en faveur des étudiants du nouveau cursus.
Mme Thanh Hoa a exprimé le souhait que dans l’avenir, ce diplôme ne se limiterait pas à une année d’études en France, mais se prolongerait avec une année de stage au Vietnam.
Ce afin d’aider les étudiants français à acquérir des connaissances plus approfondies sur la langue et la culture dans l’actuel contexte de mondialisation.
Linh Huong/CVN


octobre 22, 2019
https://tribuneoccitanie.com

Marché des produits chimiques pour la protection des cultures au Vietnam – Croissance, tendances et prévisions (2019-2022)

Le marché vietnamien des pesticides devrait croître à un TCAC de 6,8% sur la période 2016-2020. La valeur de marché estimée en 2015 était de 798,92 millions USD et elle devrait atteindre XX millions USD d’ici 2021. Le marché est actuellement peu réglementé, moins avancé sur le plan technologique et moins compétitif et offre de bonnes perspectives de croissance pour le segment des biopesticides. L’agriculture est le secteur économique le plus important du pays et plus de 70% de la population vietnamienne est dépendante de ce secteur. À l’heure actuelle, les terres agricoles occupent 80% de la superficie du pays et, en tant que grand producteur agricole, le pays offre de nombreuses possibilités de croissance pour les entreprises du secteur de l’agrochimie.

Au Vietnam, le secteur de la protection des cultures a connu une croissance relativement
soutenue à forte en raison de la demande croissante de produits agricoles dans la région.
Alors que les produits agrochimiques à base chimique ou synthétique continueraient de
prévaloir sur les terres agricoles, les préoccupations en matière de santé humaine, animale et environnementale joueraient un rôle clé dans la croissance de produits plus sûrs tels que les régulateurs de croissance des plantes. L’augmentation des terres arables, le besoin de productivité accrue et l’adoption de nouvelles pratiques agricoles constituent les principaux moteurs de l’industrie des produits agrochimiques décrits dans le présent rapport. Du côté négatif, les contraintes limitant la croissance du marché incluent les contraintes environnementales et réglementaires liées aux utilisations des produits agrochimiques, la demande croissante en matière de sécurité et de qualité des aliments et la saturation du marché.

Par segment, les biopesticides devraient connaître une croissance plus rapide que celle des produits chimiques synthétiques au Vietnam, le segment des biopesticides enregistrant une croissance à deux chiffres en 2015-2020. Par type de produit, les insecticides constituent le plus grand segment de produits chimiques de protection des cultures de la région, suivis par les fongicides et les herbicides. La segmentation de ce rapport a inclus la catégorisation des pesticides en pesticides synthétiques et biopesticides. Par domaine d’application, la demande en pesticides a été analysée en termes d’applications basées sur les cultures (y compris les céréales, les oléagineux et les fruits et légumes) et non basées sur les cultures (y compris le gazon et le gazon ornemental et d’autres applications non basées sur les cultures).

L’analyse des principales entreprises du secteur des pesticides a tenu compte de la stratégie adoptée, des revenus financiers et des dernières évolutions du marché. Parmi les principaux acteurs couverts figurent Monsanto, Uralkali, Intrepid Potash, Makhteshim Agan Industries Ltd., EI Du Pont De Nemours & Company, Yara International, Sumitomo Chemical, Nufarm Ltd. et Dow Agrosciences Llc, entre autres. 

Principaux produits livrables dans l’étude 

Analyse du marché pour le marché des pesticides au Vietnam, avec des évaluations spécifiques à une région et une analyse de la concurrence.
Définition du marché ainsi que l’identification des facteurs clés et des contraintes.
Identification des facteurs ayant contribué à l’évolution des scénarios de marché, à la multiplication des opportunités, et à l’identification des entreprises clés susceptibles d’influencer ce marché.
Une section de paysage concurrentiel très recherchée avec les profils des grandes  entreprises et leurs parts de marché.
Identification et analyse des facteurs macro et micro qui affectent le marché des pesticides au Vietnam.
Une liste complète des principaux acteurs du marché ainsi que l’analyse de leurs intérêts
stratégiques actuels et de leurs principales informations financières.
Un large éventail de connaissances et d’idées sur les principaux acteurs de ce secteur et sur les stratégies clés qu’ils ont adoptées pour se maintenir et se développer sur le marché étudié.
Un aperçu des principales régions du pays où cette industrie est en plein essor et d’identifier également les régions encore inexploitées.


26/10/2019
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Alstom franchit une étape importante dans son premier contrat de système au Vietnam

Alstom est sur le point d’achever la première rame destinée à la Ligne 3 du métro de Hanoï Alstom, qui fabrique 10 trains pour la Ligne 3 du métro de Hanoï, a accueilli aujourd’hui Tran Quoc Vuong, Secrétaire général adjoint du Parti communiste du Vietnam, et sa délégation pour une visite de son usine d’assemblage située à Valenciennes (France). L’usine est en train de terminer la première rame de métro pour cette fin octobre, ce qui marquera une étape importante dans le premier contrat de système de métro intégré d’Alstom au Vietnam, un contrat signé avec le MRB (Hanoi Metropolitan Railway Management Board) en 2017.

Dans le cadre de cette visite, Olivier Loison, Directeur général d’Alstom Chine et Asie de l’Est, et Nguyen Duc Chung, président du Comité populaire de Hanoi et maire de Hanoi, ont signé un protocole d’accord en lien avec le contrat d’Alstom à Hanoï. Cet accord vise à favoriser d’autres collaborations entre les deux parties en vue de l’installation de nouveaux systèmes dans la capitale vietnamienne.

« Nous sommes honorés que le Secrétaire général adjoint Vuong et son équipe soient présents, ici à Valenciennes, pour assister à l’assemblage final de notre première rame destinée à la Ligne 3 du métro de Hanoï. L’achèvement de cette rame marque une étape majeure dans ce projet bilatéral. Nous avons hâte de poursuivre cette étroite collaboration sur le long terme avec le Vietnam, pour répondre à ses besoins de mobilité et contribuer à ses projets de transport futurs » déclare Olivier Loison.

C’est en 2017 qu’Alstom, alors chef de fil d’un consortium avec Colas Rail et Thales, a remporté le contrat de fourniture d’un système de métro intégré pour la Ligne 3 de Hanoï. À ce titre, Alstom était responsable de la fourniture et de l’intégration du système de métro, dont les 10 trains et le système de signalisation Urbalis 400, ainsi que de la fourniture de l’alimentation électrique et de l’équipement du dépôt en collaboration avec un partenaire.

La nouvelle ligne s’étend sur 12,5 kilomètres et comprend 12 stations. Elle devrait transporter plus de 23 900 passagers par heure et par direction à pleine capacité.
Alstom place les passagers au cœur du processus de conception de ses trains. Les rames Metropolis destinées à la Ligne 3 du métro de Hanoï seront composées de quatre voitures, dotées de larges portes pour faciliter la circulation des passagers, d’un espace pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que de barres ergonomiques et faciles à saisir. Les rames seront totalement électriques, avec des caisses en aluminium léger. L’intérieur comme l’extérieur du train s’inspirent des couleurs vietnamiennes locales et incluent des motifs tels que le fruit du dragon et la rizière – un design qui a reçu l’approbation du public lors d’une consultation organisée en septembre 2018.

Une fois achevé, le premier train sera soumis à une batterie d’essais statiques et dynamiques au Centre d’essai ferroviaire de Valenciennes, courant novembre. Des essais seront également effectués sur le système de contrôle automatique du train et sur l’équipement audiovisuel embarqué, cette fois-ci sur la Ligne 3 du métro de Hanoï durant le second semestre 2020. La mise en service est prévue pour le premier semestre 2021.

Alstom est présent au Vietnam depuis près de 30 ans. L’entreprise a assuré la modernisation du système de signalisation et de télécommunication pour la phase une et la phase deux de la ligne régionale Hanoï-Vinh, et a livré des systèmes de signalisation et de télécommunication pour la station Ninh Binh.

La solution Alstom de contrôle des trains basé sur la communication (CBTC), qui contrôle le mouvement des trains et leur permet de circuler à des fréquences et des vitesses plus élevées en parfaite sécurité.


29/10/2019
https://www.ouest-france.fr

Laos : mise en service d’un méga-barrage controversé sur le Mékong

Ouest-France Bangkok (AFP)

Le méga-barrage de Xayaburi sur le Mékong au Laos est entré en service mardi et les ONG redoutent son impact écologique, d’autant plus que le niveau du fleuve, vital pour 60 millions d‘habitants, est déjà historiquement très bas par endroits.

Situé à deux heures de route de Luang Prabang, dans le nord du Laos, cet ouvrage, construit par une entreprise thaïlandaise et qui a coûté plus de 4,5 milliards de dollars, est le dernier en date d’une multitude de retenues d’eau qui entravent le cours naturel du Mékong.
Xayaburi fait toutefois l’objet d’une controverse particulière, suscitant l’inquiétude du Cambodge, du Vietnam, des populations locales et des défenseurs de l’environnement qui craignent des retombées négatives importantes sur les stocks de poissons, l’écosystème et les niveaux d’eau du Mékong.
Ce fleuve de 4.800 kilomètres de long abrite en effet la biodiversité aquatique la plus importante du monde derrière l’Amazone, avec notamment 1.300 espèces de poissons. Et il est vital pour la survie de quelque 60 millions de personnes.
Le barrage, long de 820 mètres, « est prêt à produire de l’électricité » dès ce mardi, a déclaré dans un communiqué Thanawat Trivisvavet, le directeur de la CKPower qui a mis en œuvre le projet.

La majeure partie de l’énergie hydroélectrique fournie par cet ouvrage, d’une capacité totale de 1.285 mégawatts, sera vendue à la Thaïlande.
CKPower a entamé une grande campagne dans les médias, mettant en avant un édifice érigé « dans le respect de la grandeur du fleuve ».

Chute du niveau des eaux 
Mais à la frontière entre le Laos et le nord-est de la Thaïlande, les habitants sont inquiets des éventuelles répercussions sur leurs moyens d’existence.
« C’est le dernier jour où nous pouvons vivre comme avant dans le bas Mékong », a déploré lundi sur Facebook un collectif de villageois, appelant le gouvernement thaïlandais à s’attaquer de toute urgence aux problèmes environnementaux.
Sur des images prises lundi dans la province thaïlandaise de Nong Khai, frontalière du Laos, on peut voir que le fleuve flirte dans cette région avec « des niveaux historiquement très bas », relève Pianporn Deetes, de l’ONG International Rivers.

« La sécheresse à elle seule n’explique pas la brutale chute du niveau de l’eau. Nous constatons ce phénomène depuis juillet, ce qui coïncide avec les tests effectués sur le barrage de Xayaburi », à quelque 300 kilomètres en amont, dit-elle encore à l’AFP.
Elle déplore aussi la difficulté de précisément évaluer la situation par « manque d’informations fournies par la compagnie ». « Ils prennent en otage l’avenir des écosystèmes du Mékong et des populations » voisines, accuse Pianporn Deetes.
Sollicitée, CKPower n’était pas disponible dans l’immédiat.

« Batterie de l’Asie du Sud-Est »
Enclavé au cœur de la péninsule indochinoise, dépourvu du moindre accès à la mer et de tissu industriel, le Laos mise sur l’énergie hydraulique issue des cours d’eau pour appuyer son développement et ambitionne de devenir « la batterie de l’Asie du Sud-Est ».

44 barrages, notamment financés par la Chine et la Thaïlande, sont déjà opérationnels dans ce pays qui tire désormais de l’exportation de cette énergie une importante source de revenus, tandis que 46 retenues sont en construction.
Une frénésie qui ne fait pas seulement courir des risques à l’environnement, comme l’a
montré l’effondrement l’année dernière d’un barrage du sud du Laos, une catastrophe dans laquelle des dizaines de personnes ont péri.

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