Revue de presse Vietnam / Décembre 2020

Sélectionnée par Francis Gendreau

09/12/2020
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COVID-19 : le vaccin Nanocovac sera testé sur les humains en 2021

Le Conseil de l’éthique médicale et biologique du ministère de la Santé se réunira le 17 décembre pour approuver les tests sur les humains du vaccin contre le COVID-19 Nanocovac.

Le vaccin Nanocovac, développé par la société des biotechnologies pharmaceutiques Nanogen et qui repose sur la technologie à base de protéine recombinante, diffère des vaccins inactivés et des vaccins vivants atténués contre le coronavirus, développés par certains établissements de recherche dans le pays.

Le ministre de la Santé, Nguyên Thanh Long, a indiqué :  »Durant les première et deuxième phases d’essai, l’Académie de la médecine militaire effectuera des tests sur des étudiants volontaires. L’objectif est de vérifier l’efficacité et la sûreté du vaccin. De toute façon, le nombre d’échantillons obtenus durant ces deux premières phases ne serait pas suffisant pour affirmer que le vaccin procurera une immunité définitive ».

Les essais de phase 1 impliquent un faible nombre de patients pour évaluer la sûreté du vaccin. La phase 2 se déroulera en mars 2021 sur un groupe plus large (au moins 400 personnes). La phase 3 sera effectuée avec environ 10.000 participants et se déroulera en collaboration avec  le Bangladesh, l’Inde et l’Indonésie, pays où le virus se propage vigoureusement.

VOV/VNA/CVN

10/12/2020
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ASIE – GÉOPOLITIQUE : Joe Biden, allié puissant d’une Asie en mouvement

Rien de tel que l’expertise d’un diplomate pour nous décrire la marche du monde. Notre ami Yves Carmona, ancien ambassadeur français, a le sens pédagogique aigu. Pour lui, aucun doute : Joseph Biden sera un meilleur Président des États-Unis que son prédécesseur. A un incompétent égoïste va succéder un homme sérieux et expérimenté, respectueux de ceux qui ne sont pas de son bord politique et associé à une vice-présidente aux multiples origines, dont on vante également le sérieux. Mais ne nous laissons pas non plus abuser…

Une tribune d’Yves Carmona, ancien Ambassadeur de France au Laos et au Népal

Ne boudons pas ce plaisir ! Mais ne nous laissons pas non plus abuser. Comme Donald Trump, plus de 74 millions d’Américains ont estimé que les États-Unis étaient le pays le plus important au monde et ce dernier aurait sans doute gagné sa réélection si la COVID n’était venue montrer qu’on ne peut plus être grand tout seul.

La presse et les experts occidentaux ont quitté Washington et pendant qu’ils regardaient ailleurs, l’Asie a continué sa vie.

Résistance asiatique

L’Asie – ou plutôt l’Asie-Pacifique pour reprendre le découpage en vigueur – subit elle aussi la crise sanitaire.

Moins de manière directe que la plupart des pays occidentaux, comme le montrent les statistiques, certes plus ou moins biaisées dans tous les pays mais qui montrent quand même que les Asiatiques ont mieux résisté à la COVID que l’Occident, quelles qu’en soient les raisons; mais surtout de manière indirecte car la crise économique et sociale a touché à peu près tout   le monde avec le ralentissement du trafic aérien et du tourisme internationaux  et  l’amplification des critiques contre la mondialisation. Ainsi, d’après l’OCDE, le PIB des membres du G20 a chuté au 2ème trimestre 2020 d’un taux de -6,9%.

La Chine a été le seul pays du G20 à connaître la croissance (+3,2 %) au deuxième trimestre 2020, prévue à +1,9% pour l’ensemble de l’année 2020, reflétant le début précoce de la pandémie dans ce pays et la reprise qui s’en est suivi. Le PIB s’est contracté en moyenne de -11,8 % dans l’ensemble des autres économies du G20 au deuxième trimestre de 2020, alors que les effets de la pandémie ont commencé à se faire plus largement sentir.

Que nous disent les Universitaires d’Asie, qui sont peu suspects de manipuler les faits à des fins politiques ?

Qu’ils ne veulent pas, et leurs gouvernements non plus, choisir entre une Chine impérialiste et des Etats-Unis qui n’ont pas renoncé à l’être.

Beaucoup de gouvernements d’Asie-Pacifique, traumatisés par le mépris dont les a accablés pendant 4 ans l’occupant de la Maison Blanche, cherchent des alternatives.

Beaucoup cherchent aussi des alternatives à la puissance chinoise.

C’est ainsi que M. Suga, devenu premier ministre du Japon impromptu à la place de M. Abe a consacré sa première visite à l’étranger à deux pays-phares d’Asie du Sud-Est, le Vietnam et l’Indonésie. Il est vrai que Washington était en plein désarroi puisque l’élection de M. Biden était encore incertaine. Les deux pays visités sont symboliques du « China plus one » auquel s’appliquent depuis des années les entreprises japonaises. Ils sont aussi symboliques de la constitution face à la Chine d’un contrepoids politique qui ne dit pas son nom et se tient  éloigné de toute idéologie. Rappelons que le Vietnam est gouverné comme la Chine par un Parti communiste unique mais refuse depuis des siècles de soumettre à l’Empire du milieu. Quant à l’Indonésie, 4ème population mondiale où les musulmans sont de loin les plus nombreux mais où les autres confessions sont bien présentes, s’efforce sous la houlette du Président « Jokowi » de garder son unité et son indépendance.

Indépendance australienne

Pays le plus développé de l’Océan Pacifique, l’Australie essaie de rester indépendante de la Chine tout en continuant avec elle de pratiquer un commerce de premier rang. C’est bien difficile ! La Chine a récemment refusé de vendre à l’Australie des terres rares, indispensables pour continuer à fabriquer des semi-conducteurs. Sans le dire, ne s’agit-il pas pour le pouvoir politique de la PRC de montrer à l’Australie qu’elle prend des risques en adoptant une politique « anti-chinoise »?

Cela n’a pas empêché Scott Morrison, premier ministre australien, d’effectuer à Tokyo une visite remarquée. D’autant plus que pour la première fois depuis 1945, le Japon a conclu un accord de défense avec un autre pays que les États-Unis qui en avaient l’exclusivité.

Sans exagérer la portée de cet accord, il n’est pas fait pour rassurer les deux hyper puissances qui dominent le monde.

Conclusion, au risque de se répéter, l’auteur de ces lignes espère que des puissances – encore faut-il qu’elles aient de la puissance – sauront imposer aux deux premières une vision plus équilibrée des rapports internationaux, qui passe par le multilatéralisme et non son refus méprisant.

11/12/20
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Le Royaume-Uni finalise un accord de libre-échange avec le Vietnam

Le Royaume-Uni et le Vietnam ont signé vendredi un accord de libre-échange, le deuxième conclu par Londres en deux jours en Asie du Sud-Est, alors que les négociations post-Brexit s’enlisent entre Européens et Britanniques.

L’accord commercial avec le Vietnam, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021, est le troisième conclu par le Royaume-Uni en Asie, après celui avec Singapour jeudi et un autre en octobre avec le Japon. Le pays a également convenu d’un accord commercial provisoire avec le Canada.

Baisse des droits de douane

En vertu du traité signé vendredi, le Vietnam bénéficiera de 114 millions de livres (125 millions d’euros) de réduction de droits de douane sur ses exportations, tandis que les exportations britanniques seront allégées de 36 millions de livres de taxes, avec 99% des droits douane éliminés une fois l’accord pleinement mis en œuvre.

La ministre britannique au Commerce international, Liz Truss, et le ministre du Commerce vietnamien Tran Tuan Anh ont finalisé vendredi l’accord qui reproduira l’accord dont le pays bénéficiait en tant qu’État membre de l’UE.

«Cela donnera certainement un élan aux réformes au Vietnam», a déclaré le ministre vietnamien à des journalistes. «Les investisseurs et entrepreneurs britanniques, tout comme leurs partenaires au Vietnam, auront l’opportunité de prendre part au processus de restructuration et d’investissement au Vietnam, pour former de nouvelles chaînes logistiques».

Les ministres s’attendent à ce que cet accord stimule encore le commerce bilatéral, qui a triplé entre 2010 et 2019 pour atteindre 7,5 millions de dollars (6,2 millions d’euros).

Les consommateurs vietnamiens «seront animés par l’arrivée de marques phares comme Marks and Spencer, Boots, ou les supermarchés Waitrose et Tesco. Le secteur privé de la santé et celui des établissements scolaires devraient aussi devenir plus importants», a notamment souligné auprès de l’AFP John Walsh, de l’école de commerce de l’Institut royal de technologie de Melbourne, à Hanoi.

Selon des analystes, grâce à cet accord, le Royaume-Uni devrait connaître un élan de ses échanges dans les secteurs pharmaceutique, automobile et des pièces détachées.

Liz Truss a souligné que cet accord rapprocherait le Royaume-Uni de l’accord de libre-échange transpacifique (PTPGP). «Le PTPGP (Partenariat transpacifique global et progressiste, ndlr) est important pour le Royaume-Uni, d’abord parce qu’il nous donnera (…) accès à un marché de 9 billions de livres, mais aussi parce qu’il va aider le pays à diversifier plus largement sa chaîne d’approvisionnement et à devenir plus résistant», a-t-elle déclaré.

Onze pays ont signé cet accord entré en vigueur fin 2018, parmi lesquels l’Australie, le Canada, le Chili, le Japon, le Mexique, Singapour et le Vietnam. Il constitue la nouvelle version du pacte de libre-échange transpacifique (TPP) qui avait été abandonné par le président américain Donald Trump.

14/12/2020
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La législation actuelle sur le port du masque au Vietnam

Suite aux trois infections locales à Saigon en début de mois et aux craintes sanitaires liées à l’approche des fêtes du Têt, la législation sur le port du masque s’est progressivement durcie au cours des dernières semaines.

Selon un communiqué paru ce lundi sur le site de l’Autorité d’aviation civile vietnamienne, le défaut de port du masque dans les avions est désormais passible d’une amende de 1 à 3 millions de dôngs, soit entre 36 et 107 euros. Les compagnies aériennes sont dans l’obligation d’informer les passagers de ces règles et sanctions au moment de l’enregistrement et une fois à bord.

Dans les deux plus grandes villes du pays, la sanction est similaire. A Hô Chi Minh-Ville, foyer du dernier cas de contamination locale, les autorités ont récemment annoncé que les personnes ne portant pas le masque dans les lieux publics étaient passibles d’une amende de 1 à 3 millions de dôngs, soit dix fois plus que précédemment. Le même montant s’applique à Hanoi, qui, en plus interdit l’entrée dans de nombreux lieux publics aux personnes ne portant pas le masque : agents de sécurité et officiels veillent à l’application de cette mesure dans les endroits à risque tels que les hôpitaux, marchés, supermarchés, centres commerciaux et stations de bus.

Trois cas de transmission locale du coronavirus en trois mois et demi : malgré ce bilan flatteur pour les autorités vietnamiennes, la tendance est au durcissement des règles d’immigration, de quarantaine et de port du masque. A la menace de contamination communautaire via les personnes en provenance de l’étranger s’ajoutera bientôt celle provoquée par la migration interne de plusieurs millions de Vietnamiens à l’occasion du nouvel an lunaire.

15 décembre 2020
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Vietnam : un consortium français remporte le contrat du delta du fleuve Rouge

La Compagnie nationale du Rhône (CNR) et ses deux co-traitants Egis et Vipo (bureau d’étude vietnamien basé à Hanoi, spécialisé en ingénierie routière et fluviale) ont annoncé la signature avec le ministère des Transports du Vietnam d’un contrat de maîtrise d’ouvrage pour un important projet d’amélioration de la navigation sur le delta du fleuve Rouge.

D’une durée prévisionnelle de 20 mois, et baptisé « Day – Ninh Co connecting Canal » (DNC), ce projet de 85 millions USD sur financement Banque mondiale consiste à réaliser un canal de raccordement entre deux bras du fleuve Rouge (notre photo), équipé d’une écluse à grand gabarit, et d’un pont routier franchissant l’ensemble de l’aménagement.

Ce nouveau contrat d’ingénierie d’un montant total de 2,3 millions USD s’inscrit dans le contexte du « Northern Delta Transport Development Project » (NDTDP) pour lequel CNR Ingénierie accompagne le ministère des Transports vietnamien depuis 2011.

17/12/2020
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Présentation du livre « La Campagne Hô Chi Minh au cœur de Paris »

Les éditions Thê Gioi et l’Association d’amitié Franco-Vietnamienne ont présenté jeudi matin 17 décembre à l’Institut Français du Vietnam à Hanoi (L’Espace), le livre « La Campagne Hô Chi Minh au cœur de Paris » de l’ambassadeur Vo Van Sung.

À l’occasion du 45e anniversaire de la réunification du Vietnam indépendant, les éditions Thê Gioi publient la première version française du livre, traduit par Nguyên Dac Nhu Mai, une historienne vietnamienne résidant en France. Sa génération a vécu et pris part à la lutte menée par les Vietnamiens d’outre-mer pour l’indépendance et la réunification de la patrie.

L’ouvrage relate les activités diplomatiques prépondérantes couvrant une période relativement courte, entre la signature des Accords de Paris de janvier 1973 et la réunification du pays, et ce dans un cadre géographique limité à Paris et à l’Europe occidentale. C’est avec son cœur que Vo Van Sung a écrit ces souvenirs : ils résonnent au plus profond de nous-mêmes, témoins de la dimension négociatrice de la diplomatie vietnamienne contemporaine et de la capacité dont elle a fait preuve pour surmonter les obstacles qui s’opposaient à la libération et la réunification du pays.

Vo Van Sung représentait le Vietnam à Paris quand se déroulèrent les évènements qui marquèrent la réunification du pays après vingt années de séparation entre le Sud et le Nord. Il nous montre combien cette victoire fut le fruit de la conjugaison d’une lutte menée sur trois fronts : militaire bien sûr, mais aussi diplomatique et politique.

C’est sur la lutte diplomatique que l’ouvrage de Vo Van Sung apporte une somme importante de renseignements inédits. Mis à part quelques documents d’archive conservés au ministère des Affaires Étrangères, nous ne disposions en effet que de peu d’information à ce sujet. En poste à Paris, Vo Van Sung était en première ligne pour observer et analyser les évènements dont il fut l’un des acteurs et dont il rend compte avec clarté et précision. Il prit part aux pourparlers secrets entre Lê Duc Tho et Kissinger de 1971 à 1973 en tant que représentant de la République Démocratique du Vietnam (RDV), et fut l’un des cinq membres de sa délégation à la signature des Accords de Paris du 27 janvier 1973. Dès que furent rétablies les relations diplomatiques entre la France et le Vietnam, en avril 1973, Vo Van Sung occupa le poste d’ambassadeur à Paris, qu’il conserva jusqu’au début 1981.

À la fois témoin et acteur des efforts que déploya le Vietnam au printemps 1973 pour affirmer sa position sur la scène internationale, il joua un rôle important en dirigeant et coordonnant les actions menées tant par la diplomatie officielle que par les Viêt Kiêu résidant en France et en Europe de l’ouest et en assurant la coopération des forces de progrès qui soutenaient et partageaient notre lutte pour l’indépendance et la réunification. Ces forces étaient nombreuses et variées, avec au premier rang le Parti Communiste Français (PCF) mais aussi plusieurs personnalités du mouvement gaulliste de gauche ainsi que des membres de gouvernements et des personnalités politiques influentes de pays asiatiques, africains et d’Amérique latine. Mener la lutte sur tous ces fronts méritait bien le nom de campagne diplomatique.

La première édition des souvenirs de Vo Van Sung, publiée par la Maison d’édition de l’Armée Populaire, date de 2005 à l’occasion du 30e anniversaire de la victoire de la campagne Hô Chi Minh. Une seconde édition est parue en 2012, suivie en 2015 par une troisième édition par la Maison d’édition de Politique Nationale. VNA/CVN

27/12/2020
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Vietnam: l’économie reste dans le vert malgré la pandémie

AKM avec AFP

Le Vietnam enregistre une hausse annuelle du PIB de presque 3%. Bien plus faible qu’en 2019, mais l’une des plus forte croissance d’un monde en pleine récession.

L’économie du Vietnam a enregistré une croissance de 2,91% en 2020, une hausse historiquement faible mais très solide face à une économie mondiale frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Le pays d’Asie du sud-est a longtemps fait partie des économies les plus rapide d’Asie, mais 2020 correspond à la croissance la plus faible du pays depuis plus de 30 ans – elle était de 7% en 2019. Cette hausse annuelle du PIB de presque 3% pourrait être l’une des plus forte d’un monde en pleine récession, et les dirigeants du pays ont salué un « énorme succès ».

La croissance vietnamienne au quatrième trimestre 2020 était de 4,48%, boostant ainsi une croissance annuelle estimée à 2,91% par le Bureau général des statistiques (GSO) dans un communiqué publié dimanche.

Des usines restées ouvertes

« Dans le contexte de la diffusion complexe de la pandémie de Covid-19 qui affecte négativement la situation économique et sociale, cela a été un énorme succès pour le Vietnam », a commenté le GSO. Parmi les 96 millions d’habitants, le pays n’a décompté que 1500 cas de Covid-19 et 35 décès dus à la maladie, des chiffres faibles comparés aux autres pays du monde.

Les quarantaines de masse, un traçage des contacts à grande échelle et un strict contrôle des mouvements ont permis au pays de maintenir le plus souvent ses usines ouvertes et de faire revenir rapidement les gens au travail. Les chiffres officiels publiés dimanche dépassent les prévisions du FMI, qui tablait sur une croissance annuelle de 2,4%, pour une économie mondiale qui devrait, selon les estimations du Fond monétaire international, se contracter de 4,4% en 2020. Et, pour la Banque mondiale, le Vietnam pourrait bénéficier en 2021 d’une économie encore plus favorable. « Pour la suite, les perspectives du Vietnam semblent positives, avec une croissance estime à 6,8% en 2021 pour ensuite se stabiliser autour de 6,5% », avait estimé la Banque mondiale dans un rapport récent.

28/12/2020
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ÉCONOMIE: Un ralentissement sans précédent en 2020

La croissance économique du Vietnam a ralenti cette année pour atteindre son niveau le plus faible depuis au moins trois décennies, sous l’effet de la pandémie Covid-19, des catastrophes naturelles et d’une économie mondiale atone, ont indiqué les données du gouvernement dimanche 27 décembre. L’économie vietnamiennes a progressé de 2,91 % cette année après avoir affiché une croissance du produit intérieur brut supérieure à 7 % pendant deux années consécutives, a indiqué l’Office des statistiques générales (OSG).

Le pays a probablement affiché un excédent commercial de 19,06 milliards de dollars US cette année, a indiqué l’OSG. Les prix moyens à la consommation ont augmenté de 3,23 %.

« C’est le plus faible niveau de croissance du PIB depuis des décennies. Cependant, malgré les impacts négatifs de la pandémie COVID-19, elle est considérée comme un succès pour le Vietnam, avec un taux de croissance parmi les plus élevés au monde », a déclaré l’OSG.

« Nous avons lutté avec succès contre le virus tout en maintenant notre économie ouverte. La pandémie est plus ou moins sous contrôle au Vietnam ».

Mesures strictes de quarantaine et de suivi

Grâce à des mesures strictes de quarantaine et de suivi, le Vietnam a rapidement contenu les épidémies de coronavirus, ce qui a permis à l’activité économique de rebondir plus rapidement que dans la plupart des pays d’Asie. Le pays a enregistré 1 440 infections à coronavirus, dont 35 décès.

L’industrie de transformation et de fabrication a augmenté de 3,98 %, restant le principal moteur de croissance de l’économie, tandis que le secteur des services a augmenté de 2,34 % et le secteur agricole de 2,68 %, a ajouté la déclaration. Les exportations et les investissements étrangers ont été robustes.

D’octobre à décembre, l’économie a progressé de 4,48 % par rapport à l’année précédente, le taux le plus faible pour un quatrième trimestre depuis au moins 2011, selon le bureau des statistiques. Il a révisé la croissance du troisième trimestre à 2,69 pour cent, contre 2,62 pour cent.

Mercredi 30 Décembre 2020
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Hô Chi Minh. En décembre 1920, à Tours, il vote avec la majorité, pour la création d’un parti nouveau

À l’occasion du centenaire du congrès de Tours, l’Humanité vous propose cette vidéo offerte par le Parti communiste Vietnamien.

En février 1941, un petit homme frêle, Nguyen Ai Quôc – il ne prend son nouveau pseudonyme, Hô Chi Minh, qu’en 1942 – franchit clandestinement la frontière entre Chine et Vietnam, en pleine zone de hautes montagnes recouvertes de végétation tropicale. Il a quitté son pays il y a 30 ans, à la recherche de la voie de la libération.

Il la trouve, fin 1918 en adhérant au Parti socialiste. Il est l’un des tout premiers colonisés à s’inscrire aussi directement dans la vie politique française. Dans le débat alors en cours sur l’Internationale communiste, il est très vite du côté des partisans de l’adhésion. Une seule chose compte pour lui : qui s’intéresse au sort de son peuple ? Qui s’engage à le défendre ? En décembre 1920, à Tours, il vote, avec la majorité, pour l’adhésion à l’internationale communiste

Nguyen Ai Quôc est également un journaliste talentueux qui signe de nombreux articles dans l’Humanité. Enfin, il fonde en 1930, le Parti communiste vietnamien… avant de proclamer l’indépendance de son pays le 2 septembre 1945, à Hanoi. La lutte pour l’indépendance ne fait que commencer.

Hô Chi Minh reviendra à Paris en 1946, en Président de la République démocratique du Vietnam, afin de négocier avec les autorités françaises l’indépendance de son pays.

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