Sélectionnée par Francis Gendreau
01/03/2021
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Le Vietnam rouvre ses écoles et universités
Ce lundi, les 1,7 millions d’écoliers et étudiants d’Hô Chi Minh-Ville sont revenus en cours, après quatre semaines d’interruption. A Hanoi, les établissements scolaires s’apprêtent à faire de même.
Ce matin, les routes saïgonnaises sont revenues à leur légendaire et habituel niveau d’embouteillages. En cause : la réouverture des écoles et universités, qui déversent chaque matin et soir un flot d’1,7 million d’élèves dans les rues. Cette décision des autorités locales fait suite à l’absence de nouveaux cas de Covid à Hô Chi Minh-Ville depuis le 11 février. Elle s’accompagne de mesures préventives dans les établissements scolaires : contrôle de la température, port du masque et désinfection fréquente des mains.
Durant ce mois d’interruption, entrecoupé par les vacances du Têt (10-16 février), les écoliers ont suivi leurs cours en ligne à domicile, avec les avantages et inconvénients que cela implique : d’un côté, un important gain de temps lié à un planning allégé et à des trajets inexistants ; de l’autre, l’absence de camarades et la perte d’efficacité occasionnée par les aléas technologiques. Dans les familles dénuées d’Internet, les cours se sont tout simplement arrêtés.
A Hanoi, soit à quelques dizaines de kilomètres du foyer épidémique de cette troisième vague, l’épidémie sanitaire a là aussi été enrayée. Les écoles primaires et secondaires ainsi que les lycées rouvriront leurs portes ce mardi 2 mars, tandis que les étudiants de l’université reprendront les cours en présentiel lundi 8 mars.
05/03/2021
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Le Vietnam publie une nouvelle stratégie nationale sur l’égalité des sexes
Le Vietnam s’attend à voir des femmes occuper des postes clés dans 60% des agences de l’État et des autorités locales à tous les niveaux d’ici 2025 et 75% d’ici 2030.
Hanoi (VNA) – Le Vietnam s’attend à voir des femmes occuper des postes clés dans 60% des agences de l’État et des autorités locales à tous les niveaux d’ici 2025 et 75% d’ici 2030. L’objectif a été défini dans la Stratégie nationale sur l’égalité des sexes pour la période 2021-2030 récemment adoptée par le gouvernement. La stratégie a également défini un certain nombre de nouveaux objectifs pour que le pays progresse davantage en matière d’égalité des sexes dans divers domaines et réalise ses objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030.
En conséquence, le nombre d’employées salariées au Vietnam passera à 50% d’ici 2025 et à environ 60% d’ici 2030, tandis que le pourcentage de femmes travaillant dans le secteur agricole parmi toutes les femmes employées diminuera à moins de 30% d’ici 2025 et à moins de 25% d’ici 2030. Le taux de femmes administrateurs ou propriétaires d’entreprises devrait atteindre au moins 27% d’ici 2025 et 30% d’ici 2030.
Le pays vise également à réduire le temps moyen que les femmes consacrent aux tâches ménagères non rémunérées à 1,7 fois d’ici 2025 et 1,4 fois d’ici 2030 par rapport à celui des hommes.
D’ici 2025, 80% des femmes souffrant de violence familiale et sexiste auront accès à au moins un des services de soutien de base, et ce chiffre devrait atteindre 90% d’ici 2030.
Le sex-ratio à la naissance sera de 111 garçons pour 100 filles d’ici 2025 et de 109 garçons pour 100 filles d’ici 2030. Le taux de mortalité maternelle ramènera à 42 pour 100.000 naissances vivantes d’ici 2025 et en dessous de 42 pour 100.000 naissances vivantes d’ici 2030.
Il est prévu d’intégrer l’égalité des sexes dans les programmes d’études des écoles et des universités pédagogiques à partir de 2025.
Le pays organisera la campagne de promotion de l’égalité des sexes et de la prévention et de la lutte contre la violence sexiste du 15 novembre au 15 décembre de chaque année. –VNA
09/03/2021
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Affaire de Dong Tam : maintien des verdicts de première instance
Sur la base des documents, des dossiers, de l’évolution lors du processus de jugement, des résultats des interrogatoires, le Conseil d’appel a prononcé le maintien des verdicts de première instance.
Hanoi (VNA) – Après deux jours de jugement en deuxième instance, le Tribunal populaire de Hanoi a condamné six accusés à faire appel dans l’affaire de « meurtre » et d' »actes d’opposition à l’encontre de personnes exerçant une fonction publique » dans la commune de Dong Tam, districts de My Duc à Hanoi
Sur la base des documents, des dossiers, de l’évolution lors du processus de jugement, des résultats des interrogatoires, la Cour d’appel d’appel a prononcé le maintien des verdicts de première instance contre six accusés qui ont fait appel.
Selon la Cour d’appel, c’est l’affaire de «meurtre», d' »actes d’opposition à l’encontre de personnes exerçant une fonction publique » est particulièrement grave. Les actions des accusés sont particulièrement dangereuses, défiant la loi, ne tenant pas compte de la vie et de la santé d’autrui. C’est un crime organisé, avec des méthodes de cruauté, causant la mort de trois soldats.
Lors du procès en première instance, Le Dinh Cong et Le Dinh Chuc avaient été condamnés à mort ; Le Dinh Doanh, à l’emprisonnement à perpétuité ; Bui Viet Hieu, à 16 ans de prison ; Nguyen Quoc Tien, à 13 ans de prison ; tous pour « meurtre ». Bui Thi Noi avait écopé de six ans de prison pour « actes d’opposition à l’encontre de personnes exerçant une fonction publique »
Le Dinh Cong avait été déterminé par le tribunal de première instance comme étant le cerveau, prônant régulièrement le meurtre de policiers et attribuant des tâches à d’autres accusés. Il avait directement lancé des cocktails Molotov et des grenades sur des policiers. À la fin de 2019 et au début de 2020, après avoir appris que la Police de Hanoi avait coopéré avec la défense aérienne de l’armée de l’air du ministère de la Défense pour déployer du personnel pour protéger les personnes ayant participé à la construction des murs de clôture pour protéger l’aéroport de Miêu Môn sur le terrain de Senh, Le Dinh Kinh (né en 1936, résidant dans le hameau de Hoanh) et ses complices avaient acheté des armes dans le but de résister aux forces compétentes.
Le 9 janvier 2020, certaines personnes avaient résisté aux forces de l’ordre, utilisé des grenades, des cocktails Molotov et des couteaux pour attaquer les forces compétentes et les personnes exerçant une fonction publique et troubler l’ordre public. Elles avaient versé de l’essence à plusieurs reprises dans une fosse où trois policiers avaient été piégés avant d’y mettre le feu, ce qui avait directement causé la mort de ceux-ci. Des policiers avaient trouvé Le Dinh Kinh tenant une grenade et appelant les autres à résister, alors ils avaient décidé de le tuer. –VNA
11/03/2021
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Quelle est cette étrange ville d’importance géostratégique en mer de Chine ? Par Yohan Demeure, rédacteur scientifique
Encore invisible sur les cartes actuelles, la ville de Sansha City est l’une des plus vastes de Chine et paradoxalement, l’une des moins peuplées. Cette cité se situant en mer de Chine est très importante d’un point de vue stratégique pour le pays.
Une ville pour le contrôle en mer de Chine
Qui a déjà entendu parler de Sansha City ? Pas grand monde. Et pourtant, celle-ci est d’une importance cruciale pour la Chine, comme l’expliquait Bloomberg dans un article du 19 février 2021. Couvrant près de 2 millions de km² – soit 20 fois Paris, cette ville est l’une des plus vastes de Chine. Toutefois, elle est aussi l’une des plus désertes avec seulement 1 800 habitants. Sansha City se trouve sur l’archipel des îles Xisha rattaché à la province de Hainan, et plus connu comme étant les îles Paracels. L’archipel se compose 130 îles et îlots coralliens dont un seul est habité : l’île Yongxing (Woody Island). Pour une meilleure gestion de cet archipel, Sansha City avait établi deux districts (ou préfectures) selon le quotidien chinois Global Times en avril 2020. Sansha City est une ville ex nihilo, c’est-à-dire sortie de terre (ou plutôt de mer) à partir de rien.
Aujourd’hui, île Yongxing (10 km²) accueille de nombreuses infrastructures : une base militaire, un port et des installations de dessalement et de traitement des eaux usées. Citons également la présence d’un hôpital, d’une succursale bancaire, de magasins, de logements sociaux et d’écoles. L’île compte aussi un système judiciaire fonctionnel, une couverture 5G et une liaison par les airs à la Chine continentale grâce à une piste de 2 700 mètres de longueur.
Une souveraineté à marche forcée
Depuis des années, l’armée chinoise effectue de gigantesques travaux d’aménagement au niveau des îles Paracels. Or, les 2 millions de km² que couvrent les deux districts sont des eaux contestées. En effet, le Vietnam revendique l’archipel et sur le plan diplomatique, la souveraineté “chinoise” n’a jamais été tranchée : la République populaire de Chine (RPC) n’est pas davantage propriétaire (officiellement) de ces îles que la République de Chine (Taiwan). En réalité, l’expansion de la Sansha City est un moyen de gouverner directement les zones contestées en mer de Chine méridionale.
Ceci vaut également pour les îles Spratleys (îles Nansha) un autre archipel situé plus au sud dont la contestation est encore plus vive. Le Vietnam, Taiwan, les Philippines, la Malaisie et le Sultanat de Brunei revendiquent leur souveraineté. Comme pour les îles Paracels, la Chine effectue depuis des années d’importants travaux ayant nécessité le transport de quantités faramineuses de terre. De simples récifs, sont nés de véritables îles et surtout, d’importantes forteresses. Et pourtant, la Chine évoquait au début des travaux la construction de simples stations d’observation climatiques et autres postes de secours.
Différents chercheurs en géopolitique estiment que la Chine veut renforcer sa position en vertu du droit international. Le pays veut montrer la présence d’une administration réelle et des habitants actifs de manière permanente. Sansha City est l’exemple de ce que pourraient devenir la plupart des îles de mer de Chine méridionale. Outre leur position géostratégique dans une zone où se trouvent également des bases militaires étasuniennes (notamment aux Philippines), la Zone Économique Exclusive (ZEE) de ces îles est très intéressante. Celle-ci renferme en effet d’importantes ressources naturelles halieutiques (poissons) et géologiques (pétrole, gaz).
12/03/2021
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Mer de Chine méridionale: la France envoie une frégate au Vietnam pour contester le contrôle de Pékin
Une frégate française a accosté mardi au port de Cam Ranh au Vietnam pour des réparations d’hélicoptères, selon des informations locales. Mais l’ambassadeur de France au Vietnam a déclaré que la visite de la frégate était en faveur de la «liberté de navigation», contestant la revendication de souveraineté de la Chine sur la mer de Chine méridionale.
Marc Razafindranaly, attaché de défense français au Vietnam, a déclaré que la frégate Prairial avait quitté Tahiti en Polynésie française le 1er janvier et avait atteint mardi le port de Cam Ranh, dans le centre-sud de la province de Khanh Hoa. Le Prairial est une frégate de classe Floréale, d’une longueur de 93,5 mètres et d’une vitesse maximale de 37 km / h.
L’ambassade de France à Hanoi a ajouté la frégate amarrée au Vietnam dans le cadre d’un cadre de coopération militaire. L’ambassadeur Nicolas Warnery a ajouté: «La visite de la frégate en ce moment vise à délivrer un message en faveur de la liberté de navigation aérienne et maritime, qui est partagée par le Vietnam et la France.»
Cela intervient alors que Mark J. Valencia, analyste de la politique maritime, commentateur politique et consultant axé sur l’Asie, a suggéré que la France «joue avec le feu» dans la région contestée. Il a déclaré dans le South China Morning Post: «Il ne faudra pas grand-chose pour convaincre la Chine que la France soutient les efforts américains pour la contenir.
« C’est le signal que la France envoie en participant à des exercices conjoints avec l’Inde, l’Australie, le Japon et les États-Unis. (…) » Les Français vont devoir décider s’ils veulent vraiment tendre la tête économiquement pour renforcer l’hégémonie américaine dans la région – et le mythe américain selon lequel la liberté de navigation commerciale est menacée.
La France a déjà mené des opérations dans les eaux contestées et rejoindra les transits militaires avec les États-Unis et le Royaume-Uni plus tard cette année. En février, le sous-marin d’attaque nucléaire français SNA Emeraude a effectué une patrouille en mer de Chine méridionale. La ministre de la Défense, Florence Parly, a tweeté une photo du sous-marin, et a déclaré que le voyage était «une preuve frappante de la capacité de notre marine française à se déployer loin et pendant longtemps avec nos partenaires stratégiques australiens, américains et japonais».
La Chine n’a pas réagi au passage, dont Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, a déclaré à France24 qu’il ne s’agissait pas d’une menace sérieuse. Il a ajouté: «Pékin devait juger si les enjeux en valaient la peine.» La Chine a déjà été critiquée pour ses revendications agressives de «souveraineté» dans la mer de Chine méridionale.
Les États-Unis s’opposent fermement aux revendications de souveraineté maritime de la Chine et, à plusieurs reprises, ont envoyé leurs propres navires de guerre dans les eaux contestées pour promouvoir la «liberté des mers». Mais les experts, l’amiral James Stavridis et l’auteur Elliot Ackerman, ont averti qu’il existe un risque «réel et croissant» que les États-Unis et Pékin «tomberont en guerre» sur les revendications concurrentes.
Ils ont déclaré au Time Magazine: « Cela exigera non seulement de l’imagination, mais le travail acharné de créer une stratégie nationale qui puisse utiliser tous nos outils considérables de l’État – diplomatie, économie, dissuasion militaire, culture, communications – si nous voulons éviter le somnambulisme dans une guerre du 21e siècle.
14/03/2021
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VIETNAM – GÉOPOLITIQUE: Une base de missiles chinois à la frontière vietnamienne
- la grande inquiétude du gouvernement vietnamien, la Chine serait en train de construire une base de missiles sol-air à 20 kilomètres de sa frontière. Un porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères a déclaré que son gouvernement allait « vérifier » si la Chine avait achevé la construction d’une base de missiles dans la région de Guangxi, près de la frontière vietnamienne.
L’organisation non gouvernementale South China Sea News avait publié des photos satellites montrant cette base et une autre, à 70 kilomètres de la frontière sino-vietnamienne. Une image montrait une formation de missiles sol-air, des radars et six lanceurs le long d’une piste militaire.
Préparatifs en vue d’un conflit
Selon les analystes, la Chine cherche à fortifier ses défenses près des frontières avec des pays tels que le Vietnam, qui ont affronté la Chine dans l’histoire récente. Les deux voisins communistes se sont livrés une guerre terrestre dans les années 1970 et se sont affrontés sur des étendues contestées de la mer de Chine méridionale, notamment lors d’un affrontement particulièrement meurtrier en 1974 et d’un incident il y a sept ans.
En octobre, le président chinois Xi Jinping a exhorté les troupes à penser à se préparer à la guerre. La frontière avec le Vietnam présente un « potentiel de conflit » supplémentaire, car elle se situe le long de la mer de Chine méridionale contestée.
Le Brunei, la Malaisie, les Philippines, Taiwan et le Vietnam revendiquent tout ou partie de la mer de Chine méridionale. Pékin affirme que 90 % des 3,5 millions de kilomètres carrés de la mer de Chine méridionale sont sous son pavillon et cite des documents historiques d’utilisation
- l’appui de cette revendication. La mer est prisée pour ses pêcheries, ses réserves de carburant sous-marines et ses voies de navigation maritime.
Avertissement à l’Asie du Sud-Est
PetroVietnam propose de nouveaux projets d’exploration du gaz naturel en mer de Chine méridionale. La présence d’une base de missiles à proximité pourrait donc constituer un « avertissement de la Chine ». Les responsables vietnamiens prévoient d’explorer avec des entreprises japonaises dans la mer contestée, malgré l’échec en juillet d’un projet de PetroVietnam avec le géant pétrolier russe Rosneft Oil Co. à la suite d’affrontements entre des plates-formes de forage et les forces maritimes chinoises, a rapporté en janvier le site d’information South China Morning Post.
15/03/2021
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VIETNAM – ÉCONOMIE: Le FMI confirme la «transformation structurelle» du pays
Le Fonds Monétaire International (FMI) vient de rendre son rapport annuel sur le Vietnam. Selon l’organisation, les trois dernières décennies de réformes axées sur le marché ont soutenu une transformation structurelle de l’agriculture en une économie moderne fondée sur l’industrie manufacturière tirée par les IDE, faisant passer le Vietnam de l’un des pays les plus pauvres du monde au statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.
Ces dernières années, la croissance vietnamienne a été de 7 % en moyenne, et l’accent mis sur le fait de « ne laisser personne de côté » a stimulé le niveau de vie, contribuant à des progrès notables vers les objectifs de développement durable.
L’activité économique est restée forte avec une inflation stable en 2019, alors que le taux de création de nouvelles entreprises a atteint son plus haut niveau depuis six ans. Les efforts d’assainissement budgétaire ont permis de contenir la dette publique et garantie par l’État à 43 % du PIB, bien en deçà de la limite légale de 65 %. Malgré la modération des flux commerciaux en raison des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, l’excédent de la balance courante a augmenté pour atteindre 3,8 % du PIB, grâce au net ralentissement des importations de matières premières et de biens intermédiaires, aux arrivées record de touristes et aux importants envois de fonds. La position extérieure du Vietnam en 2019 a été évaluée comme étant nettement plus forte que ne le justifient les fondamentaux en raison de caractéristiques structurelles.
Mesures décisives
Après le déclenchement de la crise COVID-19, des mesures décisives ont été prises pour limiter les retombées sanitaires et économiques. Des efforts précoces et concertés ont permis d’assouplir les restrictions liées au verrouillage et de contenir le dispositif de soutien politique associé par rapport à d’autres pays. La politique budgétaire s’est concentrée sur un soutien temporaire aux entreprises et aux ménages vulnérables, tandis que la politique monétaire a été assouplie pour maintenir des liquidités abondantes dans le système bancaire.
La croissance du PIB réel en 2020 a été de 2,9 %, soit l’une des plus élevées au monde. L’excédent de la balance courante devrait se réduire à 2,2 % en 2020, l’effondrement des recettes touristiques et la baisse des envois de fonds n’étant que partiellement compensés par la modération des importations et la diminution des paiements de revenus. Malgré certaines difficultés économiques, une forte reprise est attendue en 2021 avec la poursuite de la normalisation de l’activité intérieure et extérieure. Les politiques budgétaires et monétaires devraient rester favorables, bien que dans une moindre mesure qu’en 2020, et l’inflation devrait rester proche de l’objectif des autorités, à 4 %.
L’avis du FMI
Les administrateurs notent que la pandémie de COVID-19 a interrompu une période prolongée de forte croissance et d’amélioration du niveau de vie. Ils félicitent les autorités pour leur réponse décisive et globale à la pandémie qui, soutenue par des fondamentaux solides et des amortisseurs de politique économique, a contribué à assurer la résilience de l’économie. Les administrateurs notent que les risques pesant sur les perspectives sont orientés à la baisse et soulignent la nécessité de prendre des mesures pour limiter les séquelles permanentes et promouvoir une croissance soutenue, inclusive et plus verte.
Les administrateurs soulignent la nécessité de mesures budgétaires visant à protéger les travailleurs et les ménages vulnérables, notamment par une meilleure exécution budgétaire et un meilleur ciblage. Ils soulignent qu’une fois la reprise fermement engagée, l’ajustement budgétaire progressif devrait être axé sur la mobilisation des recettes pour aider à créer une marge de manœuvre pour les dépenses sociales et d’infrastructure prioritaires et soutenir une croissance plus verte et plus inclusive. Les administrateurs notent la nécessité de poursuivre les efforts pour améliorer les cadres de politique budgétaire afin de préserver la viabilité des finances publiques.
Les administrateurs recommandent de maintenir une orientation accommodante de la politique monétaire, tout en restant attentifs aux vulnérabilités sous-jacentes du secteur bancaire. Ils soulignent que le soutien aux entreprises viables doit être progressivement supprimé et que l’abstention réglementaire doit être normalisée. Les administrateurs soulignent que les risques financiers doivent être suivis de près et que les prêts à problèmes doivent être traités en temps utile.
17/03/2021
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Les huit sites vietnamiens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO
Le Vietnam compte huit lieux culturels, naturels ou mixtes inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO
Ensemble de monuments de Hué – Site culturel (1993)
- Établie comme capitale du Viet Nam unifié en 1802, la ville de Hué a été non seulement le centre politique mais aussi le centre culturel et religieux sous la dynastie Nguyên, jusqu’en 1945. La rivière des Parfums serpente à travers la cité-capitale, la cité impériale, la cité pourpre interdite et la cité intérieure, ajoutant la beauté de la nature à cette capitale féodale unique. »
Baie d’Ha Long – Site naturel (1994)
- La baie d’Ha Long, dans le golfe du Tonkin, compte environ 1 600 îles et îlots qui créent un paysage marin spectaculaire de piliers de calcaire. En raison du relief vertigineux, la plupart des îles sont inhabitées et non perturbées par l’homme. Les valeurs esthétiques exceptionnelles de ce site sont complétées par son grand intérêt biologique. »
Sanctuaire de My-sön – Site culturel (1999)
- Du IVe au XIIIe siècle, la côte du Viet Nam contemporain accueillait une culture unique, associée par ses racines spirituelles à l’hindouisme indien. Cette relation est illustrée par les vestiges d’une série d’impressionnantes tours-sanctuaires, au cœur d’un site remarquable qui fut pendant quasiment toute son existence la capitale religieuse et politique du royaume de Champâ. »
Vieille ville de Hoi An – Site culturel (1999)
- Hoi An constitue un exemple exceptionnellement bien préservé d’une cité qui fut un port marchand d’Asie du Sud-Est du XVe au XIXe siècle. Ses bâtiments et la disposition de ses rues reflètent les traditions autochtones aussi bien que les influences étrangères, qui ont donné naissance à ce vestige unique. »
Parc national de Phong Nha – Ke Bang – Site naturel (2003)
- Le Parc national de Phong Nha-Ke Bang, inscrit en 2003 sur la Liste du patrimoine mondial, couvrait 85 754 ha. Avec cette extension, il atteint désormais la surface de 123 326 ha (soit une augmentation de 46%) et devient contigu avec la réserve naturelle de Hin Namno en République démocratique populaire lao. Le Parc présente un paysage de plateaux karstiques et de forêts tropicales, très divers du point de vue géologique et offre des phénomènes spectaculaires, dont de nombreuses grottes et rivières souterraines. Il abrite un haut niveau de biodiversité et de nombreuses espèces endémiques. »
Secteur central de la cité impériale de Thang Long-Hanoi – Site culturel (2010)
- La cité impériale de Thang Long, édifiée au XIe siècle par la dynastie Viêt des Ly, concrétise l’indépendance du Dai Viêt. Elle a été construite sur les vestiges d’une citadelle chinoise remontant au 7e siècle, dans les terrains drainés du delta du fleuve Rouge à Hanoi Elle fut le lieu du pouvoir politique régional de manière continue pendant près de treize siècles. Les édifices de la cité impériale et les vestiges de la zone archéologique 18 Hoang Diêu expriment une culture originale du Sud-Est asiatique propre à la basse vallée du fleuve Rouge, à l’intersection des influences venues de la Chine, au nord, et de l’ancien royaume du Champa au sud. »
Citadelle de la dynastie Hô – Site culturel (2011)
- « La Citadelle de la dynastie Hô du XIVe siècle, construit selon les principes du feng shui, témoigne de l’épanouissement du néoconfucianisme dans le Viet Nam de la fin du XIVe siècle et de sa diffusion dans d’autres parties d’Extrême-Orient. En vertu de ces principes, il est situé dans un paysage aux panoramas d’une grande beauté sur un axe reliant les montagnes de Tuong Son et de Don Son dans une plaine entre les fleuves Ma et Buoi. Les bâtiments de la Citadelle représentent un exemple exceptionnel d’un nouveau style de ville impériale du Sud-Est asiatique. »
Complexe paysager de Trang An – Site mixte (2014)
- Situé sur la rive méridionale du delta du fleuve Rouge, Trang An est un spectaculaire paysage de pitons karstiques sillonné de vallées, pour certaines immergées, et encadré de falaises abruptes, presque verticales. L’exploration de quelques-unes des grottes les plus en altitude qui ponctuent ce paysage a mis au jour des traces archéologiques d’une activité humaine qui remonte à 30 000 ans environ. Elles illustrent l’occupation de ce massif par des chasseurs-cueilleurs et leur adaptation aux changements climatiques et environnementaux. Le bien comprend aussi Hoa Lu, l’ancienne capitale du Viet Nam aux Xe et XIe siècles, ainsi que des temples, des pagodes et des paysages de rizières, de villages et de lieux sacrés. »
18/03/2021
https : //news-24.fr/
Le vaccin Covid fabriqué au Vietnam sera disponible d’ici la fin de 2021 By Delmary
Le ministère vietnamien de la Santé a annoncé mercredi que le vaccin Covid de fabrication nationale, Nanocovax, sera disponible d’ici la fin de 2021, le gouvernement prévoyant de commencer à le distribuer l’année prochaine. Quatre entreprises vietnamiennes travaillent au développement et à la production de vaccins Covid, dont deux, Nanocovax et Covivac, actuellement en essai sur l’homme.
Dans un communiqué, le ministère de la Santé a déclaré que «L’endiguement de la pandémie dépend en grande partie du développement de vaccins.»
Alors que le Vietnam envisage d’utiliser ses vaccins fabriqués dans le pays pour aider à accélérer le déploiement de la vaccination, le gouvernement a clairement indiqué qu’il continuerait à utiliser d’autres vaccins également, après avoir pris livraison d’un envoi d’AstraZeneca, qui est actuellement le principal fournisseur du pays. Plus de 20 000 personnes au Vietnam ont déjà reçu une dose du vaccin AstraZeneca. Le ministère de la Santé prévoit de continuer son utilisation malgré les inquiétudes d’autres pays concernant les incidents de caillots sanguins. Le ministre de la Santé a également révélé que le Vietnam s’entretenait avec un certain nombre d’entreprises à l’étranger pour l’aider à atteindre son objectif d’acquérir 150 millions de doses et cherchait à acheter des vaccins à Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson, ainsi qu’à Sputnik V.
Le Vietnam fait partie du programme COVAX, une initiative internationale gérée par l’Organisation mondiale de la santé pour garantir que chaque pays a accès aux vaccins. On s’attendait à ce que Hanoi ait reçu 30 millions de doses du programme le mois dernier.
Depuis le début de la pandémie, le Vietnam a signalé 2559 cas confirmés de Covid-19 et 35 décès dus au virus, et a connu un pic au début de cette année.
18/03/2021
https://www.lecourrier.vn
Le Vietnam autorisé à envoyer des insectes destinés à la consommation humaine vers l’UE
Le Vietnam est devenu le cinquième pays au monde à exporter des produits alimentaires à base d’insectes destinés à la consommation humaine vers l’Union européenne (UE).
L’Office du commerce du Vietnam en UE, en Belgique et au Luxembourg a annoncé qu’après avoir fourni suffisamment de documents à la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire (DG SANTÉ) pendant une longue période, le Vietnam a été évalué comme répondant à toutes les exigences pour expédier ces produits sur ce marché.
Ce service de la Commission est chargé de mener la politique de l’UE concernant la santé et la sécurité alimentaire, et de suivre la mise en œuvre de la législation dans ces domaines, a fait savoir le Département d’import-export du ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce.
L’UE a publié le règlement d’exécution 2021/171 de la Commission européenne du 12 février 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) 2019/626 en ce qui concerne les listes des pays tiers ou régions de pays tiers en provenance desquels l’entrée dans l’Union d’envois d’insectes est autorisée.
Le Vietnam a fourni des preuves et des garanties suffisantes à la Commission pour pouvoir être inscrit sur la liste des pays tiers ou régions de pays tiers en provenance desquels l’entrée dans l’Union d’envois d’insectes est autorisée. Il convient donc d’inscrire le Vietnam sur la liste figurant à l’annexe III bis du règlement d’exécution (UE) 2019/626 et de modifier cette annexe en conséquence. Ce règlement est entré en vigueur depuis le 15 février dernier. Outre le Vietnam, l’UE a ouvert ses portes au Canada, à la Suisse, à la République de Corée et à la Thaïlande pour ces produits. VNA/CVN
22/03/2021
http://www.gavroche-thailande.com
CORONAVIRUS: La stratégie de vaccination vietnamienne détaillée
L’ambassade de France au Vietnam a publié sur son site une fiche détaillée sur le plan de vaccination anti Covid suivi par les autorités vietnamiennes. Nous reproduisons cette fiche pour l’information de nos lecteurs.
Les autorités vietnamiennes avancent dans leur stratégie de vaccination. Alors que l’offre de vaccins est limitée pour l’instant, le Ministère de la Santé vietnamien a défini les catégories de personnels suivantes, qui devraient bénéficier par phases successives de la vaccination anti-Covid 19, en fonction de la disponibilité des vaccins et selon des modalités qui restent à définir :personnels de santé,
- personnels impliqués dans la prévention des épidémies (comités de pilotage à tous les niveaux, personnel travaillant dans les centres d’isolement, journalistes …),
- personnels diplomatiques (vietnamiens), douaniers, agents d’immigration
- militaires,
- forces de police,
- enseignants,
- personnes âgées de plus de 65 ans,
- personnels des services considérés comme essentiels : aviation, transport, tourisme, service d’électricité et d’eau,
- personnes atteintes de maladies chroniques,
- personnes souhaitant travailler, étudier ou travailler à l’étranger,
- personnes en zones épidémiques actives selon les indicateurs officiels.
Les autorités vietnamiennes ont aussi annoncé des arrivées de vaccins, qui devraient s’étaler dans le temps. Au 1er mars, seul le vaccin Astra Zeneca est approuvé par les autorités vietnamiennes. Le Vietnam a importé fin février 117 000 doses. Les autorités annoncent qu’elles devraient en avoir reçu 1,2 millions à la fin du mois de mars.
Pour l’année 2021, le Ministère de la Santé a évoqué l’objectif de 90 millions de doses de vaccin, réparties ainsi :
30 millions de doses fournies par l’intermédiaire de la facilité COVAX ;
30 millions de doses autofinancées de vaccin AstraZeneca ;
et 30 millions de doses Pfizer-BioNTech.
Le Vietnam pourrait également acquérir des doses du vaccin Spoutnik V, pour un objectif total de 150 millions de doses. Ces chiffres peuvent varier dans les jours et semaines qui viennent en fonction des accords avec les fournisseurs, de la disponibilité des vaccins et des autorisations des vaccins au Vietnam.