Sélectionnée par Francis Gendreau
02/04/2021
Le Vietnam crée un centre international de recherche sur l’intelligence artificielle
L’Université des sciences et technologies de Hanoi a officiellement lancé mercredi 31 mars le Centre de recherche international sur l’intelligence artificielle (IA).
Le Centre de recherche internationale sur l’intelligence artificielle (IA) permettra de connecter les unités de recherche sur l’IA dans tout le pays, de renforcer les liens et la coopération avec des centres universitaires et industriels sur l’IA dans le monde. Ses activités développeront la recherche fondamentale pour créer les technologies de base « Make in Vietnam », mais également se concentreront sur le développement d’applications d’IA dans différents secteurs pour accélérer le processus de transformation numérique et le développement de l’industrie 4.0 au Vietnam.
L’Université des sciences et technologies de Hanoi et son partenaire, le groupe sud-coréen NAVER, investiront conjointement dans la construction et le fonctionnement du centre basé sur le modèle d’un centre de recherche international mixte en vue de développer les recherches approfondies et former des ressources humaines de qualité dans le domaine de l’IA.
Le centre compte actuellement plus de 50 scientifiques de l’Université des sciences et technologies de Hanoi et certains experts venus d’universités, d’instituts et de groupes technologiques dans les domaines liés à l’IA et à ses applications. Le professeur Hô Tu Bao, l’un des scientifiques vietnamiens les plus prestigieux dans ce domaine et dans l’apprentissage automatique, est le directeur scientifique du centre. VNA/CVN
05/04/2021
Nguyên Xuân Phuc élu président de la République
Nguyên Xuân Phuc, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste du Vietnam du XIIIe mandat, député de la XIVe de la législature de l’Assemblée nationale (AN), a été élu président de la République, par vote à bulletins secrets, avec 468/468 des voix des députés présents (soit 97,5% du nombre total de députés), lors de la séance de travail de la 11e session de la XIVe législature de l’AN, lundi matin 5 avril à Hanoi
L’Assemblée nationale (AN) a approuvé la résolution d’élire Nguyên Xuân Phuc au poste de président vietnamien pour le mandat 2016-2021. Cette résolution est entrée en vigueur depuis l’adoption par l’AN.
Né en 1954, Nguyên Xuân Phuc est originaire de la province de Quang Nam au Centre. Il est membre du Bureau politique des XIe, XIIe, XIIIe mandats, et membre du Comité central du Parti des Xe, XIe, XIIe, XIIIe mandats. Il est député des XIIe, XIIIe, XIVe législatures de l’AN. VNA/CVN
Lundi, avril 05, 2021
Assemblée nationale : Pham Minh Chinh élu Premier ministre vietnamien
Pham Minh Chinh, membre du Bureau politique du CC du Parti communiste du Vietnam du 13e mandat, président de la Commission centrale d’organisation du Parti, a été élu au poste de Premier ministre.
Hanoi (VNA) – Pham Minh Chinh, membre du Bureau politique du Comité central (CC) du Parti communiste du Vietnam du 13e mandat, président de la Commission centrale d’organisation du Parti, député de la 14e Assemblée nationale (AN), a été élu Premier ministre vietnamien pour le mandat 2016-2021, par vote à bulletins secrets, avec 462/466 des voix des députés présents (soit 96,25% du nombre total de députés), lors de la séance de travail de la 11e session de la 14e législature de l’AN, lundi après-midi 5 avril à Hanoi.
L’AN a approuvé la résolution d’élire Pham Minh Chinh au poste de Premier ministre pour le mandat 2016 – 2021. Cette résolution est entrée en vigueur après l’adoption par l’AN.
Né en 1958, Pham Minh Chinh est originaire de la province de Thanh Hoa. Il est docteur en loi, professeur associé en science de sécurité. Il fut membre du CC du Parti des 11e, 12e, 13e mandats ; membre du Bureau politique des 12e, 13e mandats ; secrétaire du CC du Parti du 12e mandat ; président de la Commission centrale d’organisation du Parti, président de la sous-Commission de protection de la politique interne du CC du Parti du 12e mandat ; député de la 14e AN ; président du Groupe des députés d’amitié Vietnam – Japon de la 14e AN. -VNA
7 avril 2021
À la Une
Disparition d’un séditieux
Par Linda Lê
Une voix vient de s’éteindre, celle de Nguyên Huy Thiêp, le plus grand écrivain vietnamien contemporain, avec Bao Ninh (auteur d’un unique roman, Le chagrin de la guerre). Nguyên Huy Thiêp, qui se distinguait par des récits brefs et souvent cruels, est mort le 20 mars à l’âge de soixante-dix ans à Hanoi, où il s’était fait restaurateur pour survivre quand il ne pouvait pourvoir à sa subsistance en publiant ses écrits qui livraient des tableaux du Vietnam, de l’ancien temps à nos jours.
Comment rester indifférent à cette voix venue d’ailleurs, à ce regard acéré posé sur la société vietnamienne telle qu’elle s’offrait au lendemain de la guerre américaine, à ce génie qui éclate dans des nouvelles historiques rappelant à ses lecteurs les insurrections d’autrefois, la réunification de son pays, les combats du roi Gia Long, qui personnifiait la libération de l’emprise chinoise et l’ouverture vers l’Occident (pour ne pas dire les accommodements avec la France) ? Nguyên Huy Thiêp avait ressuscité un Vietnam où Nguyên Du, le poète national, auteur de Kim Van Kiêu, apparaissait sous un mauvais jour dans son rôle de sous-préfet. Ces audaces lui avaient valu, dès les années 1980, d’être mal vu aussi bien du cercle intellectuel (l’enthousiasme du début s’était vite évanoui) que du pouvoir, le régime du parti unique tolérant mal les descriptions sans complaisance du nouveau Vietnam où régnaient le cynisme, la corruption et la rapacité.
Ce qui toutefois donne le frisson dans les récits de Nguyên Huy Thiêp, c’est sa façon de ne jamais porter de jugement, de se rappeler toujours que « le travail de l’écrivain est d’éveiller les consciences, d’en être le contrepoint ».
Deux poètes, Nguyên Du (dont il livre cette citation : « Je suis quelqu’un qui souffre d’une injustice étrange pour une expression élégante »), et Hô Xuân Huong, femme de lettres qui fit un pied de nez à la pudibonderie de son époque, sont les deux icônes que Nguyên Huy Thiêp plaçait très haut, tout en faisant, dans Mon oncle Hoat, le portrait d’un aspirant poète, rejeté par sa famille (« Pour qui te prends-tu ? »), voué à une existence misérable, décidé cependant à se consacrer à son art.
La littérature de Nguyên Huy Thiêp n’a rien de désincarné. S’il cherchait, par les mots, une voie vers l’insubordination, il excellait aussi dans l’art de provoquer chez ses lecteurs des secousses intimes. Ici, il raconte la lutte d’un boat people, dont l’embarcation fait naufrage et qui se voit condamné à attacher trois cadavres ensemble pour s’en servir comme bouée (Des chansons). Là, c’est une adolescente de seize ans qui assassine son père à coups de hache avant de s’en prendre à ses trois frères et sœurs (Crimes, amour et châtiment), ailleurs, des fantômes sévissent, des vengeances d’outre-tombe s’exercent, ailleurs encore un jeune homme et une jeune fille d’une minorité montagnarde s’éprennent violemment l’un de l’autre, mais la fable de ce Conte d’amour un soir de pluie tient en quelques mots : l’amour est un « génie malfaisant ».
Nguyên Huy Thiêp n’avait pas son pareil pour décrire les villes, les villes tentatrices, les villes où l’on se perd, où l’on se réalise, où des jeunes gens à motocyclette sont des « magasins » de drogue ambulants qui parcourent les rues. Le mirage des villes, tel est le titre d’une nouvelle de 1983 : la vie y tient à un billet de loterie, l’ennui est la maladie des nouveaux riches, la ville, avec ses faux-semblants, porte les stigmates, dit Nguyên Huy Thiêp, de la perte du sens moral. Et c’est une comptine qui est le point d’orgue de cette triste aventure se terminant par la démence.
Nguyên Huy Thiêp se surpasse quand il évoque fées et sorciers, les amours fidèles et les liaisons fatales. Ses histoires fabuleuses (Le cœur du tigre, La vengeance du loup, Le sel de la forêt) interrogent le rapport de l’homme à l’animalité, tout comme ses récits tragiques sont des chroniques d’une mort annoncée : celle de deux vieux amants qui succombent à une épidémie de choléra, celle d’un père emporté par une tumeur au cerveau, celle d’une famille marquée par le sort (La dernière goutte de sang)…
Lettres, chansons, poèmes, contes : les nouvelles de Nguyên Huy Thiêp font appel à tous les genres pour ébranler les lecteurs. Son livre jugé le plus révoltant est peut-être aussi celui où resplendit son talent d’observateur du monde actuel. Un général à la retraite, publié en 1986, suscita l’admiration et fit scandale en dépeignant une famille vietnamienne dont la mère n’a plus toute sa tête, dont le père, à la retraite, repart au front au moment du conflit avec la Chine en 1979, dont le fils est le témoin impuissant de la déliquescence de sa tribu, pendant que la bru s’arrange avec sa conscience en traficotant. Le cœur de ce récit aussi bref qu’horrifiant renferme un épisode dont on ne dévoilera pas les détails, non pour préserver le suspense mais parce que Nguyên Huy Thiêp va très loin dans l’exploration de la face cachée et des soubresauts de la société qu’il connaissait.
Qu’il parlât de l’amour de la patrie, de la nostalgie de la campagne ou des intrigues de cour ou bien encore de la poésie, Nguyên Huy Thiêp se révélait un iconoclaste qui sonnait le tocsin, un écrivain à l’œil de lynx, un dissecteur qui tranchait dans le vif des compromis, un artiste au plus près de la réalité qui se riait du réalisme socialiste, un conteur ni d’avant-garde ni d’arrière-garde et qui n’était pas prophète en son pays. La disparition de Nguyên Huy Thiêp est celle d’un contestataire qui a fait de sa littérature une sédition.
09/04/2021
http://www.gavroche-thailande.com
L’appareil de sécurité, vivier du leadership vietnamien
Le Vietnam a confirmé la nomination de ses principaux dirigeants pour les cinq prochaines années, en choisissant un membre des forces de sécurité comme prochain Premier ministre du pays. Pham Minh Chinh sera le nouveau chef du gouvernement, tandis que son prédécesseur Nguyen Xuan Phuc a été transféré au poste, essentiellement cérémoniel, de président.
L’assemblée nationale a voté et l’appareil de sécurité vietnamien sort renforcé. Une semaine après l’installation par les quelque 500 législateurs du pays de Vuong Dinh Hue, un économiste expérimenté, comme prochain président de l’Assemblée nationale, les votes ont complété le renouvellement quinquennal des quatre plus hauts postes de direction du Vietnam.
En l’absence d’un chef suprême, le Vietnam est dirigé par les « quatre piliers » : le secrétaire général du Parti communiste vietnamien (PCV), le premier ministre, le président et le président de l’Assemblée nationale.
Les votes intervenus le lundi 5 avril ont confirmé les sélections faites par le PCV lors de son 13e congrès, qui avaient été divulguées à la presse avant même que le congrès ne se réunisse fin janvier.
Reconduit pour un troisième mandat
Nguyen Phu Trong, 76 ans, a été reconduit pour un troisième mandat inhabituel de secrétaire général du PCV, primus inter pares des quatre postes de direction. Trong sera désormais secondé par Pham Minh Chinh, de 14 ans son cadet, qui a gravi verticalement les échelons du puissant appareil de sécurité vietnamien. Il était auparavant à la tête de la Commission centrale d’organisation du PCV, qui s’occupe de la gestion interne du personnel, et a également occupé le poste de vice-ministre du ministère de la Sécurité publique, qui est chargé du maintien de l’ordre au quotidien et responsable de la récente répression sévère de la dissidence par le Parti.
Jamais vice-premier ministre
Chinh se distingue également par le fait qu’il est le premier ministre vietnamien à n’avoir jamais occupé le poste de vice-premier ministre depuis le lancement des réformes économiques du « doi moi » en 1986.
La nomination de Chinh suggère que les cinq prochaines années ne devraient pas être marquées par des ruptures significatives dans la trajectoire politique du Vietnam.
10/04/2021
L’ambassadeur du Vietnam en France décoré de la Légion d’honneur
L’ambassadeur du Vietnam en France, Nguyên Thiêp, a reçu vendredi 9 avril à Paris les insignes de Commandeur de la Légion d’honneur des mains du directeur d’Asie et d’Océanie au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français Bertrand Lortholary.
Créée par Napoléon Bonaparte en 1802, la Légion d’honneur est la plus haute distinction française. Depuis plus de deux siècles, elle est remise au nom du chef de l’État français pour récompenser les citoyens les plus méritants dans tous les domaines d’activité.
Bertrand Lortholary a félicité l’ambassadeur vietnamien, soulignant que cette distinction témoigne de la grande estime de la France pour ses contributions au renforcement des relations bilatérales.
Nguyên Thiêp a, quant à lui, confirmé la volonté des dirigeants vietnamiens et français d’intensifier et d’élargir les liens entre les deux peuples.
Il a déclaré que cette récompense marquait un nouveau repère dans les relations de partenariat stratégique Vietnam – France durant ces trois dernières années, marquées par plusieurs visites des hauts dirigeants des deux pays qui ont renforcé considérablement la confiance et approfondi les liens entre les deux pays.
L’ambassadeur a rappelé notamment les visites en France du secrétaire général du Parti, Nguyên Phu Trong, en mars 2018, et de la présidente de l’Assemblée nationale Nguyên Thi Kim Ngân en mars 2019, celle au Vietnam du Premier ministre français Édouard Philippe, en novembre 2018.
Nguyên Thiêp a également estimé que cette distinction était une invitation aux partenaires des deux parties à redoubler d’efforts pour renforcer leur connectivité, leur complémentarité et leur entraide afin de répondre aux besoins de coopération dans un contexte international, régional et national en constante évolution. VNA/CVN
12 avril 2021
Mer de Chine méridionale : un navire de guerre vietnamien riposte à l’agression de Pékin avec des «exercices de combat»
La Chine avait envoyé une flotte de navires de pêche avec des miliciens à bord dans les îles Spratly au début du mois, alors que les Philippines et le Vietnam affirmaient avoir le contrôle du territoire. En réponse, Hanoi a envoyé un navire de guerre près de l’île contestée, tandis que les Philippines ont envoyé des avions de reconnaissance pour observer la flotte de pêche chinoise.
Le Vietnam a déployé le Quang Trung, une frégate anti-sous-marine, ainsi que son hélicoptère de bord pour effectuer des exercices militaires en vue des navires de pêche chinois.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Hanoi a dénoncé l’incursion et déclaré que «les activités des navires chinois… violaient gravement la souveraineté du Vietnam».
Le porte-parole a également affirmé que les actions de la Chine violaient la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
L’un des navires de la garde côtière vietnamienne est amarré à Whitsun Reef et observe les près de 220 bateaux de «milice» chinois actifs dans la région.
La chaîne de télévision nationale de Hanoi Vietnam Télévision a également rapporté la semaine dernière que «sur les îles Spratly, les préparatifs de combat sont au plus haut niveau».
Il suit les navires chinois qui se rassemblent dans le récif de Ba Dau (Whitsun) dans les îles Truong Sa (Spratly) au Vietnam.
Les Philippines ont d’abord exhorté la Chine à rappeler ses bateaux de la milice des îles contestées en mars.
Les gardes-côtes de Manille ont également déclaré qu’environ 220 navires étaient amarrés au Whitsun Reef, que Manille appelle le Julian Felipe Reef, le 7 mars.
Le ministre philippin de la Défense, Delfin Lorenzana, a exigé à l’époque que la Chine rappelle les bateaux de la milice car cela violait la souveraineté de Manille.
Il a déclaré: «Nous appelons les Chinois à mettre fin à cette incursion et à rappeler immédiatement ces bateaux violant nos droits maritimes et empiétant sur notre territoire souverain.»
Le groupe de travail des Philippines dans la région contestée a également exprimé “sa profonde préoccupation face à la présence illégale continue (essaimage) de la milice maritime chinoise” au début du mois d’avril.
Dans un communiqué, ils ont déclaré: “Ni les Philippines ni la communauté internationale n’accepteront jamais l’affirmation de la Chine de sa soi-disant” souveraineté intégrée incontestable “sur presque toute la mer de Chine méridionale.”
Pékin a régulièrement été critiqué pour ses actions agressives dans la mer de Chine méridionale, car ils pêchent et opèrent dans des zones contestées.
Le 9 avril, Pékin a foré profondément dans la mer de Chine méridionale pour récupérer des carottes de sédiments du fond marin malgré les tensions sur les eaux contestées avec les revendicateurs rivaux Taiwan et les Philippines.
Des scientifiques chinois à bord d’un navire de recherche marine ont utilisé le système de forage chinois Sea Bull II pour obtenir une carotte de sédiments de 231 mètres (757 pieds) de long à une profondeur de 2060 m (6760 pieds), selon l’agence de presse officielle Xinhua jeudi.
La Malaisie, les Philippines, Taiwan, le Vietnam et le Brunei revendiquent également des parties de la mer, qui ont un vaste potentiel pétrolier et gazier.
Les États-Unis ont contesté Pékin pour ses revendications agressives sur la mer de Chine méridionale en envoyant des porte-avions dans les eaux.
Dimanche dernier, un groupe de frappe de la marine dirigé par l’USS Theodore Roosevelt est entré dans la mer de Chine méridionale.
Les États-Unis ont également déployé le navire d’assaut amphibie USS Makin Island pour entrer dans la voie maritime très fréquentée à travers le détroit de Malacca.
Washington a défendu ses dernières activités navales en le qualifiant de transit «de routine» et conformément au principe de «liberté de navigation».
15/04/2021
La taille des jeunes vietnamiens continue d’augmenter
Selon les résultats du recensement de la nutrition 2019-2020 réalisé par l’Institut de la nutrition et l’Office général des statistiques, la hauteur moyenne des jeunes hommes (18-25 ans) est de 168,1 cm et des femmes de 156,2 cm, contre respectivement 168,4 et 154,8 en 2010.
D’après les résultats du recensement de la nutrition 2019-2020 réalisé par l’Institut de la nutrition et l’Office général des statistiques, le taux de malnutrition chez les 5-19 ans est de 14,8% (contre 23,4% en 2010). Le taux de surpoids voire d’obésité est passé de 8,5% (2010) à 19% après dix ans, dont 26,8% en milieu urbain, 18,3% en milieu rural et 6,9% en milieu montagneux.
L’apport alimentaire journalier pour une personne a atteint 2.023 kcal, soit une légère augmentation par rapport à 2010 (1.925 kcal/personne/jour).
Selon Dô Xuân Tuyên, vice-ministre de la Santé, le recensement de la nutrition a été réalisé à l’échelle nationale sur près de 22.400 ménages dans 25 des 63 provinces et villes du pays.
En matière de nutrition, le Vietnam est confronté à trois problèmes que sont les retards de croissance, le surpoids voire l’obésité et les carences en micronutriments, a-t-il indiqué.
VNA/CVN
23/04/2021
Sommet sur le climat : Nguyên Xuân Phuc prononce un discours
Le 23 avril, le chef de l’État vietnamien Nguyên Xuân Phuc a prononcé un discours lors du Sommet virtuel sur le climat organisé par les États-Unis.
Dans son discours prononcé lors du Sommet virtuel sur le climat, le président vietnamien Nguyên Xuân Phuc a déclaré saluer le retour des États-Unis à l’Accord de Paris. Et de souligner que le changement climatique est une menace existentielle majeure pour de nombreux pays et pour notre planète.
Au Vietnam, rien qu’en 2020, les conditions météorologiques extrêmes ont coûté la vie à des centaines de personnes et inversé des décennies de progrès en matière de réduction de la pauvreté. Le delta du Mékong, où habitent 20 millions de Vietnamiens, souffre énormément de l’élévation du niveau de la mer, en particulier vers la fin de ce siècle, a-t-il indiqué.
La transition vers une économie verte à émissions nettes nulles est une tendance inévitable et impérative pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, a-t-il souligné, avant d’afficher la volonté du Vietnam à suivre cette voie.
Trois points
Mais nous avons besoin d’une feuille de route adaptée aux pays en développement où de nombreuses difficultés subsistent, a-t-il précisé, soulignant trois points.
Premièrement, la transition doit être juste et inclusive. Elle doit garantir un accès égal aux opportunités et aux bénéfices, placer les personnes au centre et s’assurer que personne ne soit « laissé pour compte ». Elle doit surtout être soutenue par les citoyens, les entreprises et les scientifiques, a déclaré le président vietnamien.
Deuxièmement, nous espérons que les pays développés continueront à jouer un rôle de premier plan dans la réduction des émissions, tout en apportant un plus grand soutien concret aux pays en développement, y compris le Vietnam, en matière de financement, de développement de nouvelles technologies, d’infrastructures de haute qualité et efficaces et de création d’emplois, a-t-il ajouté.
Troisièmement, la poursuite des objectifs climatiques doit être compatible avec les conditions de chaque pays, a-t-il affirmé, ajoutant que chaque pays doit lui-même faire des efforts et faire bon usage de l’aide et des ressources internationales.
Selon Nguyên Xuân Phuc, bien que le Vietnam soit un pays en développement et que son industrialisation n’ait véritablement commencé qu’il y a trois décennies, il met tout en œuvre pour contribuer à une action mondiale.
Le président a rappelé que le Vietnam n’avait pas tardé à présenter ses Contributions déterminées au niveau national (CDN) et à les intégrer dans la législation nationale pour application. Il a également affirmé l’engagement du Vietnam de réduire, d’ici 2030, les émissions de 9% avec les ressources nationales et de 27% avec un soutien bilatéral et multilatéral, outre plusieurs autres objectifs et le lancement d’un programme visant à planter un milliard d’arbres d’ici 2025. Ce projet à lui seul devrait absorber de 2 à 3% des émissions totales du Vietnam d’ici 2030, a-t-il indiqué.
Le président vietnamien s’est enfin déclaré convaincu que les « défis » du changement climatique seraient des « moteurs » de solidarité et de changement positif à l’approche de la COP-26 à Glasgow, et contribueraient à un avenir plus durable pour les générations futures. VNA/CVN
30/04/2021
http://www.gavroche-thailande.com
ASIE DU SUD-EST – ÉNERGIE: Solaire, éolien, biocarburants…. l’ASEAN carbure aux renouvelables
La capacité de production en énergies renouvelables va presque doubler au sein des dix pays membres de l’ASEAN d’ici 2025, selon un rapport de la banque HSBC. Ceci, grâce à la mise en place de nouvelles réglementations et à une réduction des coûts d’équipement.
La capacité de production d’énergies renouvelables au sein des dix pays membres de l’ASEAN devrait presque doubler d’ici 2025, grâce à une meilleure réglementation et à une réduction des coûts d’équipement, selon un rapport de HSBC Global Research, relevant que six pays – le Vietnam, les Philippines, la Thaïlande, Singapour, la Malaisie et l’Indonésie – ont ajouté environ 24 GW de capacités EnR supplémentaires entre 2016 et 2020.
Le Vietnam en pole position
Le Vietnam occupe actuellement la première place des destinations d’investissement pour les énergies renouvelables dans la région, en raison des politiques favorables déployées par le gouvernement pour attirer les capitaux.
Le rapport souligne que de nombreux pays de la région ont montré un changement d’orientation clair, donnant la priorité à la construction et à l’utilisation d’énergies renouvelables par rapport aux combustibles fossiles.