J’ai été à la séance de dédicace du livre de madame Tran Thi Hao il y a deux jours. Je suis content pour plusieurs raisons, entre autres, pour avoir revu des amis de longues dates et surtout, rencontré l’écrivaine.

J’ai lu hier d’une seule traite ce roman « J’aurai vingt ans dans deux jours ». Je pouvais écrire mes impressions immédiatement sur ce roman, mais je préfère laisser toutes mes idées bien décanter au fond de moi-même avant de les exprimer sur papier. Pourquoi ? C’est parce que ce livre a laissé en moi de nombreux sentiments. Avec ces quelque cent trente pages, que d’images et d’évènements de ce lointain pays qu’est le Vietnam, se déroulent sous nos yeux. Hanoi et ses rues de la vieille ville, ses sites historiques, son atmosphère d’une capitale extrême-orientale chaude et vivante. Et puis cette histoire d’amour dramatique entre un jeune français, oh combien sympathique et fier, avide d’apprendre, avec cette jeune vietnamienne charmante, joyeuse, ouverte, cultivée qui a aussi soif d’apprendre de nouvelles choses. En filigrane, cette catastrophe nationale qu’est l’effet de la guerre de destruction que constitue l’agent orange que les avions B52 répandaient massivement dans les régions montagneuses et sur la ligne de démarcation du 17^ème parallèle. On se souvient encore de cette phrase de l’ancien président des Etats-Unis Richard Nixon qui dit vouloir ramener le Vietnam à l’âge de pierre. Terrible déclaration !

Je ne voudrais pas dévoiler le contenu de ce livre car chaque ligne, chaque phrase révèlent de nouveaux secrets bien gardés de ces deux êtres venant de deux contrées presque aux antipodes l’une de l’autre et qui s’aiment si tendrement. Je vous le recommande car c’est un hymne à l’amour et un appel pressant à la paix, à une époque où l’on ne sait plus quelles sont les limites de la barbarie humaine !

Dao Nguyen Quy

23/10/2016