Revue de presse Vietnam / Février 2020

Sélectionnée par Francis Gendreau

04/02/2020

https://lepetitjournal.com

Le Vietnam vers un développement de la gestion de l’eau d’ici 2030

Selon cette mesure approuvée par le vice-Premier ministre et conformément à la stratégie de gestion de l’eau du pays, le Vietnam vise à développer la sécurité de l’approvisionnement de l’eau dans les zones agricoles d’ici 2030.

Cette nouvelle stratégie de gestion de l’eau a reçu le feu vert du vice-Premier ministre Trinh Ding Dong. Tout en favorisant les méthodes d’approvisionnement innovantes, elle vise à élaborer des plans d’actions pour assurer une ressource en eau pérenne pour l’agriculture, pour un développement du plan socio-économique et pour bien définir son utilisation quotidienne. Ce programme espère pouvoir maintenir l’approvisionnement en eau à hauteur de 85% des rizicultures du pays d’ici 2030. Les pratiques agricoles innovantes quant à elles, devraient être appliquées sur 60% des rizières d’ici 2050.

Problématique de la sécheresse du Mékong

Les zones comme la côte centrale, les Hauts Plateaux et le Delta du Mékong, seront prioritaires, dans le cadre de cette nouvelle stratégie de gestion de l’eau. L’année dernière, les provinces centrales ainsi que les Hauts Plateaux avaient souffert d’une vague de chaleur particulièrement aride et prolongée. Enfin, le Delta du Mékong fait face à une baisse générale de son niveau d’eau, due à une sécheresse continue, des dizaines de barrages construits en amont du fleuve ainsi qu’une intrusion saline.

En février 2020, le Centre national des Prévisions Hydro-Météorologiques prévoit encore un recul de 35 à 40% du niveau de l’eau et anticipe dans les prochains mois des conséquences aussi graves que celles occasionnées par la sécheresse de 2016.

04/02/2020

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La 10e personne touchée par le coronavirus au Vietnam

Selon le ministère de la Santé, le Vietnam a confirmé mardi après-midi 4 février la 10e personne touchée par la maladie d’infection respiratoire aiguë causée par le nouveau coronavirus (nCoV).

C’est la Vietnamienne P.T.B, 42 ans, domiciliée dans la commune de Son Loi, district de Binh Xuyen, province de Vinh Phuc (Nord). Elle est dans un état stable dans la zone de quarantaine de centre médical du district de Binh Xuyên.

Selon P.T.B, les 22 et 28 janvier, elle est allé chez N.T.D, une des personnes testées auparavant positives au nCoV après son retour de Wuhan, pour formuler ses vœux du Têt. Le 31 janvier, elle avait des symptômes de fièvre et a été isolée au centre médical du district de Binh Xuyen.

Le Vietnam avait détecté neuf cas du nCoV: deux père et fils chinois, cinq citoyens vietnamiens revenus de Wuhan, un réceptionniste vietnamien ayant des contacts étroits avec des Chinois infectés et un citoyen américain.

Le 1er février, le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a signé une décision sur la déclaration de l’épidémie du coronavirus au Vietnam. Le Premier ministre avait également signé une directive numérotée 06/CT-Ttg sur la multiplication des mesures de prévention et de lutte contre l’épidémie.

Les autorités chinoises ont annoncé ce lundi 3 février que le bilan de l’épidémie s’établit désormais à 425 morts, après 64 nouveaux décès dans la province du Hubei. VNA/CVN

09/02/2020

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Accord Europe / Vietnam : une occasion unique de changer ou de prouver notre impuissance

par Bertrand de Kermel

Les députés européens vont-ils aller à l’encontre du cri d’alarme de Davos sur le climat ?

A Davos, le 24 janvier dernier, les deux mille très grandes entreprises présentes ont approuvé un rapport alarmiste, que la presse a rapporté dans les termes suivants : « les décideurs mondiaux placent l’inaction climatique au sommet des dangers pour l’humanité ».

Cela signifie que les entreprises (qui ne peuvent pas agir seules pour des raisons de concurrence planétaire), demandent à la classe politique (au sein de laquelle le Parlement Européen est un acteur majeur) de se saisir du sujet du climat et de procéder rapidement à des choix fondamentaux.

Leur message est donc très clair.

Mardi prochain, 11 février 2020, les députés européens vont devoir se prononcer sur l’accord de libre-échange : « Vietnam / Union Européenne ». Or, non seulement cet accord de libre-échange ne comporte aucune disposition contraignante pour réduire les émissions de gaz à effets de serre résultant du transport des marchandises, mais il ne prévoit même pas la simple neutralité des émissions supplémentaires qui vont en être la conséquence. (Par exemple planter un nombre d’arbres suffisant pour compenser les émissions de carbone résultant de l’augmentation du transport maritime et aérien lié à cet accord de libre-échange)

Ce n’est pas possible de tolérer cela en 2020. Le transport maritime émet autant de gaz à effets de serre que l’Allemagne. Ce volume augmente chaque année, sachant qu’il faut y ajouter les émissions du transport aérien. Il nous semble souhaitable (c’est un euphémisme) que mardi prochain une majorité de nouveaux élus européens exige une renégociation de cet accord Vietnam / Europe pour que le climat (et aussi leurs promesses de campagne) soient sérieusement prises en compte dans l’accord.

A l’inverse, si le Parlement Européen approuve l’accord Vietnam tel quel, il donnera raison à la précédente Commission européenne qui avait scandaleusement donné l’ordre suivant, en novembre 2015, juste avant la Conférence de Paris sur le climat : « Aucune mention du commerce ne doit figurer dans tout accord sur le changement climatique. Et l’UE est contre « toute mention explicite du commerce », toute mention des droits de propriété intellectuelle, et elle promet que l’UE minimisera « les discussions sur les questions liées au commerce »»

Ce fut une formidable gifle envoyée par la Commission Européenne de l’époque aux jeunes générations et plus largement aux peuples européens.

Rappelons que Les négociations entre l’UE et le Vietnam ont débuté en juin 2012 et ont été conclues le 2 décembre 2015 (date de la conférence de Paris). Elles ont donc été menées avec la philosophie de l’ordre stupide décrit ci-dessus.

Soyons lucides et ne nous voilons pas la face.

L’inaction climatique étant le premier des dangers pour l’humanité, vendredi 15 février, en rentrant chez eux, soit les députés européens pourront démontrer que la majorité du Parlement Européen a fait son devoir pour l’humanité, soit (en cas d’approbation ou d’abstention) ils n’auront plus qu’à théoriser sur leur impuissance collective à limiter le réchauffement climatique lié au commerce mondial.

Ne parlons même pas du rêve européen et des promesses de campagne du 26 mai dernier, dont on ne parlera plus qu’au passé, si on n’en tient aucun compte dans les accords de libre-échange postérieurs aux élections.

dimanche, février 09, 2020

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Le Ao dai pour homme remis au goût du jour

A l’origine, le Ao dai, la tunique traditionnelle du Vietnam était destinée aux hommes avant qu’il ne soit communément reconnu comme un vêtement pour femmes.

Hanoi (VNA) – Saviez-vous qu’à l’origine, l’ao dai, la tunique traditionnelle du Vietnam était destinée aux hommes avant qu’il ne soit communément reconnu comme un vêtement pour femmes ? Et si jadis ce fameux costume n’apparaissait qu’au théâtre ou dans des films, il est aujourd’hui porté par de plus en plus d’hommes vietnamiens lors de grandes occasions.

Un ao dai pour homme, dit « traditionnel » doit être constitué de cinq pans de tissue, cinq boutons et surmonté d’un col. Les 5 pans représentent le ciel, la terre, le porteur lui-même et ses parents. Quant aux 5 boutons, ils représentent les 5 vertus constantes enseignées par Confucius : bienveillance, convenance, droiture, sagesse et fidélité.

Depuis quelques années, le port de l’ao dai chez les hommes est revenu au goût du jour grâce aux efforts des membres du club «Dinh Lang Viêt», la maison communale vietnamienne en français. De nombreuses activités de promotion ont été organisées par le groupe dans le but de faire redécouvrir la version masculine de l’ao dai au plus grand nombre et d’inciter les hommes à les porter lors des grands évènements comme le Têt traditionnel ou encore lors des mariages.

Les diplomates qui représentent le Vietnam à l’étranger prêtent également main-forte. Ils choisissent le plus souvent l’ao dai pour leurs apparitions publiques. L’ambassadeur du Vietnam en Inde, au Népal et au Bhoutan Pham Sanh Châu est parmi les plus actifs.

En plus de redonner vie à la version masculine de l’ao dai, le club « Dinh Lang Viêt » s’efforce également de valoriser les rites traditionnels et les coutumes vietnamiennes à travers des programmes culturels organisés dans le vieux quartier de Hanoi. Le port de ce vêtement traditionnel est aujourd’hui encouragé pour les enfants. – VOV/VNA

10/02/2020

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Commerce : des ONG appellent le Parlement européen à ne pas ratifier l’accord UE-Vietnam

Par Le Figaro avec AFP

Plusieurs dizaines d’ONG ont appelé lundi les députés européens à ne pas ratifier l’accord de libre-échange entre l’UE et le Vietnam, où «la situation des droits humains et du droit du travail» continue, selon elles, «d’être préoccupante». Les eurodéputés doivent se prononcer mercredi, lors d’un vote en séance plénière à Strasbourg, sur ce texte, signé fin juin 2019 à Hanoi, qui doit permettre de supprimer 99% des droits de douanes sur les biens échangés entre l’UE et le Vietnam.

Mais les 68 ONG, dont Friends of the Earth, Foodwatch, Attac ou Emmaüs International, estiment dans une déclaration commune que l’accord ne répond pas «aux défis urgents auxquels l’UE et le Vietnam sont confrontés aujourd’hui: la réduction des inégalités, la promotion du développement soutenable et la lutte contre les dérèglements climatiques».

«Contrôlé par un parti unique, le Vietnam n’offre pas de garanties suffisantes en matière de respect des libertés publiques», écrivent ces organisations. «La répression policière et politique touche particulièrement les défenseurs des droits humains, de l’environnement et toutes celles et ceux qui critiquent le régime.»

En 2020, interrogent-elles, «peut-on encore ratifier des accords de commerce avec des pays qui ne respectent pas les droits humains et sociaux et qui ne respectent pas les libertés fondamentales ? (…) Peut-on encore ratifier des accords de commerce qui concourent à approfondir la mondialisation des échanges et l’aggravation des émissions de gaz à effet de serre et la crise écologique ?».

L’accord inclut des règles sur les conditions de travail, le respect de l’environnement et de la propriété intellectuelle, dans ce pays d’Asie du Sud-est en pleine croissance, qui sert d’atelier de production pour de nombreuses marques occidentales, notamment dans l’électronique et la confection. «En cas de violation des droits de l’homme, l’accord commercial peut être suspendu», souligne par ailleurs le Parlement européen.

12 février 2020

http://www.leparisien.fr

Accord de libre-échange entre l’UE et le Viêt Nam : le Parlement européen donne son feu vert

Près de 70 ONG avaient appelé les eurodéputés à ne pas ratifier cet accord avec le Viêt Nam. En cause, la situation des droits humains et du droit du travail toujours « préoccupante » dans ce pays.

Malgré les critiques, le Parlement européen a ratifié mercredi un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Viêt Nam. Des voix discordantes avaient pourtant émergé, pointant la situation des droits humains dans ce pays et le coût écologique d’un tel accord. Par 401 voix pour (192 voix contre et 40 abstentions), les députés européens, réunis à Strasbourg, ont donné leur aval final pour cet accord qui doit supprimer « pratiquement tous les tarifs douaniers entre le Viêt Nam et l’UE d’ici dix ans ». Dès l’entrée en vigueur de l’accord, 65 % des droits de douane perçus par le Viêt Nam seront ramenés à zéro, précise « Les Échos ».

Signé fin juin 2019 à Hanoi, cet accord pourrait entrer en vigueur dès cet été, ouvrant la voie à « un futur accord commercial et d’investissement interrégional », espère le Parlement européen.

« Des pays qui ne respectent pas les droits humains »

Lors d’un vote distinct, les eurodéputés ont également approuvé un accord protégeant les investissements, qui doit, lui, être ratifié par l’ensemble des parlements nationaux de l’UE. En parallèle, près de 70 ONG, dont Les amis de la Terre, Attac ou Emmaüs International, avaient appelé lundi les eurodéputés à ne pas ratifier cet accord avec le Viêt Nam, car « la situation des droits humains et du droit du travail continue d’être préoccupante ». En 2020, avaient-elles interrogé, « peut-on encore ratifier des accords de commerce avec des pays qui ne respectent pas les droits humains et sociaux et qui ne respectent pas les libertés fondamentales ? […] » Et d’interroger : « Peut-on encore ratifier des accords de commerce qui concourent à approfondir la mondialisation des échanges et l’aggravation des émissions de gaz à effet de serre et la crise écologique ? ».

Des échanges qui devraient s’intensifier

L’accord inclut des règles sur les conditions de travail, le respect de l’environnement, de la propriété intellectuelle et des droits humains, dans ce pays en pleine croissance, qui sert d’atelier de production pour de nombreuses marques occidentales. Mais il n’y a « aucun mécanisme contraignant concernant le chapitre développement durable », a pointé l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann, qui avait échoué à obtenir un report du vote.

À l’inverse, l’élu social-démocrate allemand Bernd Lange a souligné que les négociations des dernières années pour l’accord avaient permis « des améliorations concrètes pour des millions de travailleurs au Viêt Nam », notamment la ratification de conventions de l’Organisation internationale du travail.

« Nous allons surveiller de près la situation sur le terrain et travailler à des changements positifs, à travers le dialogue, particulièrement en ce qui concerne les droits humains et la situation des prisonniers politiques », a-t-il ajouté, optimiste.

Avec 47,6 Mds € d’échanges de marchandises, le Viêt Nam est le deuxième plus grand partenaire commercial de l’UE en Asie du Sud-est, a rappelé le Parlement européen. Cet accord devrait ainsi permettre d’accélérer les échanges entre les deux blocs.

L’UE importe du Viêt Nam principalement des équipements de télécommunication, du textile et des produits alimentaires, tandis que l’UE exporte vers ce pays plutôt des machines et du matériel de transport, des produits chimiques et agricoles.

12 févr. 2020

https://www.lesechos.fr

L’économie du Vietnam en pleine forme

Le Vietnam bénéficie d’un fort courant d’investissements étrangers parmi lesquels des délocalisations d’entreprises venues de Chine pour échapper aux droits de douane. La croissance du PIB est l’une des plus fortes au monde.

Par Michel De Grandi

Pas question pour le Vietnam de freiner sa dynamique de croissance. Très vite, pour limiter toute propagation du coronavirus, les autorités de Hanoi ont fermé leurs liaisons terrestres et aériennes avec la Chine. Pourtant, si le PIB a progressé de 6,8 % l’an dernier, marquant ainsi l’une des plus fortes progressions au monde après l’Inde , c’est en grande partie grâce à son voisin chinois. Le Vietnam est à ce jour l’un des grands bénéficiaires de la guerre commerciale sino-américaine qui a entraîné une accélération de la délocalisation de l’industrie exportatrice de la Chine vers le Vietnam afin de contourner les droits de douane et de profiter de coûts de fabrication plus bas.

Envolée des coûts

Résultat, les autorités de Hanoi bénéficient depuis 2018 de courants encore plus soutenus d’investissements étrangers, une tendance qui devrait se maintenir en 2020, estiment les experts de Coface. Mais elles doivent faire face en même temps à une envolée du coût du foncier viabilisé et bien entendu à celui de la main-d’oeuvre. A ce stade, ce mouvement de délocalisations vers le Vietnam permet de compenser la baisse de la demande de la Chine. Le pays était en quelque sorte prêt pour accueillir ces capitaux étrangers.

La montée en gamme de l’industrie manufacturière était amorcée, le pays ayant glissé d’une activité de base – chaussures, textiles – vers l’électronique notamment . Le basculement a été incontestablement scellé à partir de 2009 lorsque les autorités de Hanoi ont accueilli un premier investissement du coréen Samsung qui a, depuis, en contrepartie d’avantages fiscaux conséquents, multiplié ses implantations et ses chaînes de production de smartphones. Hormis le tourisme aujourd’hui, mis entre parenthèses par l’épidémie de coronavirus qui interdit aux groupes chinois de se déplacer et limite le nombre de visiteurs coréens , la demande intérieure reste stimulée par l’émergence d’une classe moyenne aidée par la hausse des salaires.

Entreprises d’État et Congrès du Parti

A moins d’un accident, notamment sanitaire, l’année 2020 devrait se maintenir sur une tendance identique à celle de 2019 . Il reste qu’à un an du Congrès du parti communiste vietnamien, le climat politique se détériore sur fond d’apurement du paysage politique et de campagnes anti-corruption. Dans leur volonté de moderniser l’économie, les autorités tentent d’accélérer depuis les directives d’État de 2018 le rythme de la privatisation des entreprises d’État. Sur un total de 127, seules une trentaine d’entre elles ont pour l’instant été vendues. Beaucoup de cadres du Parti se nourrissent de ces structures : « Le système vietnamien tient dans l’imbrication des élites politiques dans le système économique » explique Benoît de Tréglodé, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem) et spécialiste du Vietnam. Entre un nécessaire allégement des finances publiques et le risque d’assécher des canaux qui nourrissent le pouvoir politique, le dossier des entreprises État n’est pas simple à piloter.

13/02/2020

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Coronavirus : le Vietnam place une première commune en quarantaine

« Vous pouvez entrer, mais vous ne pourrez pas ressortir », lance un policier à un conducteur. Le Vietnam a placé Son Loi, une commune de 10 000 habitants située près de Hanoi, en quarantaine pour 20 jours. Six cas d’infection au nouveau coronavirus Covid-19 ont été détectés dans cette ville. C’est une femme partie en formation dans la ville chinoise de Wuhan, foyer de l’épidémie, qui a importé le virus à Son Loi. Il s’est ensuite répandu dans sa famille et des voisins, dont un bébé de trois mois.

Des postes de contrôle ont été installés autour de Son Loi, qui recouvre six villages agricoles, et des agents revêtus de combinaisons de protection vaporisaient du désinfectant sur les rares véhicules autorisés à y pénétrer, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse. Les autorités locales ont aussi demandé aux habitants d’éviter d’organiser des rassemblements et des compétitions sportives.

Près de 60 millions de personnes ont été placées en quarantaine en Chine pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus, mais il s’agit de la première mesure de ce type au Vietnam. « Nous restons tous bloqués dans la commune. Nous travaillons dans nos rizières et jardins », a expliqué le villageois Tran Van Minh.

Mais cela va certainement affecter un grand nombre d’habitants ayant « un emploi à l’extérieur comme peintre en bâtiment, ouvrier… » a-t-il déploré alors que les autorités du pays communiste vont verser une maigre compensation de 1,60 euro par jour et par personne. La population ne craint pas de pénurie de nourriture pour le moment ,car de nombreuses maisons possèdent un lopin de terre. « Je pense que nous avons stocké suffisamment et qu’il n’y aura pas de souci », a assuré une villageoise.

Au Vietnam, seize personnes ont été infectées par l’épidémie du coronavirus. En Chine, le bilan a connu une forte hausse jeudi à la suite d’un changement de méthode de détection. Depuis le début de l’épidémie, plus de 1 300 personnes sont décédées et près de 60 000 contaminées dans le pays. Ces nouveaux chiffres pourraient alimenter les spéculations selon lesquelles la gravité de l’épidémie pourrait avoir été sous-estimée.

Le Vietnam, qui partage une frontière longue de plusieurs centaines de kilomètres avec le géant asiatique, a pris une série de mesures pour endiguer une éventuelle propagation du coronavirus alors que des centaines de ses ressortissants devraient rentrer de Chine prochainement. Plusieurs sites à Hanoi et à Ho Chi Minh Ville, mais aussi dans le nord et dans le centre du pays ont été reconvertis en hôpitaux ou en centres de confinement.

Les autorités vietnamiennes ont interdit tous les vols à destination et en provenance de Chine continentale et tous les trains de voyageurs ont été stoppés. Hanoi a également suspendu les nouveaux visas touristiques pour les ressortissants chinois ou étrangers qui ont séjourné en Chine au cours des deux dernières semaines.

15/02/2020

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L’accord de libre-échange EVFTA sera voté en mai par le Vietnam

Suite à la ratification de l’accord de libre-échange EVFTA par le Parlement européen, le Vietnam a déclaré que sa ratification officielle serait faite lors de la prochaine réunion de l’Assemblée nationale en mai.

Lors d’une conférence organisée mercredi 12 février juste après l’annonce des résultats du vote de l’accord de libre-échange EVFTA par le Parlement européen, le ministre vietnamien de l’Industrie et du Commerce Tran Tuan Anh a déclaré que le Vietnam votera cet accord lors de la prochaine réunion de l’Assemblée nationale. Le ministère de l’Industrie et du Commerce soumettra dans un premier temps le projet et plan d’action pour la mise en œuvre de l’accord EVFTA au gouvernement lequel sera ensuite soumis à l’Assemblée nationale en mai 2020. Si approuvé, l’accord pourrait être effectif dès cet été.

Le Parlement européen a approuvé cet accord avec 401 voix pour, 192 contre et 40 abstentions. L’EVFTA prévoit notamment de « supprimer pratiquement tous les tarifs douaniers entre l’Union européenne et le Vietnam d’ici 10 ans ». D’après le Parlement Européen, le Vietnam est le deuxième plus grand partenaire commercial de l’UE au sein de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-est (ANASE) après Singapour.

jeudi, février 20, 2020

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Réaction devant la décision de retirer le Vietnam de la liste des pays en développement

Le Vietnam maintient et discute avec les États-Unis des mesures à prendre pour promouvoir les relations commerciales profitables aux deux parties.

Hanoi (VNA) – Ce jeudi à Hanoi, répondant à la question de correspondants sur la réaction du Vietnam face à la décision des États-Unis de le retirer de la liste des pays en développement, le porte-parole adjoint du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Hanoi Khac Viet a affirmé :

Les relations économiques entre le Vietnam et les États-Unis se développent de manière fructueuse, avec un commerce bilatéral affiché de près de 76 milliards de dollars en 2019. Les États-Unis restaient le plus grand débouché du Vietnam et le Vietnam est l’un des marchés d’exportation ayant la plus forte croissance des États-Unis

A présent, le Vietnam bénéficie encore du statut de « pays en développement » au sein de l’Organisation mondiale du commerce. Le Vietnam évaluera les impacts de cette décision américaine sur l’économie nationale, maintiendra et discutera avec les États-Unis des mesures à prendre pour promouvoir les relations commerciales profitables aux deux parties, a déclaré Hanoi Khac Viet. –VNA

21/02/2019

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Climat: le delta du Mékong pourrait disparaître sous les eaux en 2100

Des chercheurs de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas ont mis en garde contre le risque de disparition quasi complète sous l’eau du delta du Mékong en 2100.

Ils ont créé un modèle numérique dans l’ensemble du delta du Mékong et l’ont utilisé comme base de prévisions. Plusieurs recherches ont permis aux scientifiques de constater que l’exploitation excessive des eaux souterraines, l’élévation plus rapide que prévu du niveau de la mer causant l’affaissement des sols, pourraient rendre le phénomène de submersion inéluctable.

L’exploitation des eaux souterraines est l’un des facteurs qui contribuent à l’affaissement dans le delta du Mékong, a déclaré Philip Minderhoud, chercheur en systèmes souterrains et en eaux souterraines à l’Université d’Utrecht. Selon lui, la perte d’eau réduit la pression sur la structure géologique souterraine. En outre, l’augmentation de trois à quatre millimètre par an du niveau de la mer sous les effets du changement climatique, le poids des structures artificielles construites dans la plaine, le déclin de du volume de sédiments en amont et la compression naturelle sont également des facteurs contribuant à la perte des terrains du delta du Mékong.

Le gouvernement vietnamien a récemment publié un décret visant à limiter l’exploitation des eaux souterraines dans les zones d’eau douce du Delta du Mékong. Les organes compétents locaux discutent également des mesures pour faire face aux facteurs qui minent le delta du Mékong, notamment les digues et les points d’évacuation d’eau. Le Vietnam organisera à la fin de cette année un forum sur le développement durable du delta du Mékong et la résilience au changement climatique.

Le delta du Mékong représente 12% de la superficie et 19% de la population nationale. C’est également le plus grand centre de production agricole du Vietnam, représentant 95% du volume des exportations nationales de riz et 60% de celui de poissons. VNA/CVN

24/02/2020

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COVID-19 : tous les 16 cas de contamination au Vietnam sont guéris

Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a présidé lundi 24 février à Hanoi une réunion de la permanence du gouvernement sur la prévention et la lutte contre l’épidémie d’infection respiratoire aiguë causée par le nouveau coronavirus (COVID-19).

Lors de la réunion, le vice-ministre de la Santé, Nguyên Thanh Long, a annoncé que le Vietnam ne détectait aucun nouveau cas de contamination par le SARS-CoV-2 depuis le 13 février. Il a rappelé que le pays avait déploré à ce jour 16 cas, lesquels étaient tous guéris, et que 15 étaient sortis de l’hôpital, le cas restant en sortirait dans quelques jours.

Au niveau mondial, selon le vice-ministre Nguyên Thanh Long, lundi 24 février, à 12h00, le SARS-CoV-2 a tué 2.619 personnes et en a contaminé 79.363 dans 33 pays et territoires dans le monde. Récemment, la République de Corée a rehaussé au plus haut son niveau d’alerte. La ville sud-coréenne de Daegu est la 4e plus grande en République de Corée et il existe 14 lignes aériennes entre Daegu et le Vietnam. Plus de 50.000 Vietnamiens vivent à Daegu et dans la province de Gyeongsang du Nord. Vu cette situation, le vice-ministre Nguyên Thanh Long a insisté sur la nécessité de prendre des mesures efficaces pour limiter le risque d’entrée du virus via les vols en provenance de Daegu.

Éviter la propagation du virus

De son côté, le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a souligné qu’il fallait éviter la propagation du virus au Vietnam. « Protéger la santé et la vie des habitants est une demande, une mission qui doit être accomplie », a-t-il déclaré, ajoutant que tous les quatre jours, la permanence du gouvernement se réunissait pour étudier des rapports et rechercher des mesures appropriées.

Indiquant que l’épidémie continuait d’évoluer de façon complexe dans de nombreux pays, dont la Chine, le Japon et la République de Corée qui étaient de grands partenaires économiques du Vietnam, Nguyên Xuân Phuc a ordonné de poursuivre les mesures de prévention et de lutte, dont la mise en quarantaine des personnes en provenance des zones touchées. Il a demandé au ministère de la Santé de mener à bien les campagnes de prévention et de lutte contre l’épidémie pour détecter rapidement les cas d’infection et limiter les décès. Il a recommandé au ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme d’appeler les habitants à limiter ou éviter les voyages qui ne sont pas nécessaires dans les zones contaminées. Il a également insisté sur la nécessité de continuer de limiter les foules…

Le Premier ministre a accepté l’idée sur la promulgation d’une directive supplémentaire sur le renforcement de la prévention et de la lutte contre l’épidémie après cette réunion de la permanence du gouvernement. Il a par ailleurs encouragé à renforcer les activités économiques pour assurer la stabilité et atteindre les objectifs socio-économiques déjà fixés.

Concernant le retour à l’école des élèves et étudiants, le chef du gouvernement a demandé de suivre de près la situation de l’épidémie dans le monde pour prendre une décision sur ce sujet lors de la prochaine réunion de la permanence du gouvernement, prévue à la fin de cette semaine.

Le même jour 24 février, le chef du gouvernement a présidé une réunion de la permanence du gouvernement concernant le budget d’État destiné à la gestion et à l’entretien des infrastructures ferroviaires nationales. Il a demandé aux organes compétents de rechercher rapidement des mesures pour lever les obstacles financiers dans ce secteur afin d’éviter des influences éventuelles sur la vie des travailleurs, tout en garantissant la conformité à la loi. VNA/CVN

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