Revue de presse Vietnam / Août 2020

Sélectionnée par Francis Gendreau

Lundi, août 03, 2020

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La vie paisible sur l’archipel Truong Sa (Spratleys)

Des générations de soldats et d’habitants du district de l’île de Truong Sa, dans la province de Khanh Hoa, vivent résolument sur les îles et continuent de travailler sur la mer.

Hanoi (VNA) – Quarante-cinq ans après la réunification en 1975, des générations de soldats et d’habitants du district de l’île de Truong Sa, dans la province de Khanh Hoa, vivent résolument sur les îles et continuent de travailler sur la mer. Leur sacrifice et leurs efforts ont donné un nouveau look à l’archipel de Truong Sa et insufflé une nouvelle vie aux îles.

La vie des soldats et des habitants des îles de l’archipel de Truong Sa (Spratly) est heureuse d’une manière simple. Cela peut être vu lorsque l’on visite Song Tu Tay qui fait partie de l’archipel de Truong Sa. Après avoir mis les pieds sur l’île de Song Tu Tay, on est submergé par une sensation de calme en voyant des maisons aux toits de tuiles rouges sous des arbres verts sur de petites routes en béton propre. Ce sentiment de tranquillité devient plus audacieux lorsque les visiteurs entrent dans le village de l’île, entendant la voix des enfants lisant leurs leçons pendant que la cloche de la pagode Song Tu Tay sonne.

Sur Song Tu Tay, il y a une statue du Grand Prince Hung Dao Tran Quoc Tuan, un héros national du Vietnam. L’île abrite également un magnifique phare, qui a été le premier phare construit sur l’archipel de Truong Sa en 1993. C’est un phare de première classe dans le cadre du système international de sécurité maritime.

Sông Tử Tây

Ces dernières années, la commune de Song Tu Tay a fourni des services logistiques de pêche aux pêcheurs hauturiers. L’équipe de pêche de la commune offre de l’eau douce gratuite, des services de santé et des réparations de navires aux pêcheurs. Elle fournit également du carburant et de la nourriture aux navires de pêche hauturiers aux mêmes prix que dans les terres. Song Tu Tay et d’autres îles de l’archipel de Truong Sa, dont Truong Sa Lon ( Grands Spratleys), Sinh Ton, disposent de toutes les installations et services pour répondre aux besoins essentiels des habitants. L’île possède une station hydrométéorologique, une école et une clinique. Il a également construit un bureau pour le Comité populaire communal et dispose même d’une milice de défense.

Song Tu Tay possède également une pagode, un établissement important dans la vie religieuse des habitants. Des pagodes sont également construites sur quatre autres îles de l’archipel de Truong Sa. Ce sont Truong Sa Lon, Sinh Ton, Son Ca et Nam Yet

Sur l’archipel de Truong Sa, des plantes saumâtres, des légumes de l’intérieur des terres et des arbres fruitiers sont maintenant plantés, rendant la vie des insulaires plus proche de celle de l’intérieur des terres. Dans la ville de Truong Sa sur Truong Sa Lon, même les bambous poussent. Le bambou, qui symbolise les villages vietnamiens, a d’abord été amené sur l’île par un père lors d’une visite à son fils dans l’espoir de soulager son mal du pays.

En visitant Truong Sa aujourd’hui, on peut avoir l’impression de visiter un village de l’intérieur de la terre ferme et de voir des images familières de vaches marchant lentement à l’ombre des arbres, de troupeaux de canards à la recherche de nourriture sur la plage ou de chiens attrapant du poisson. Les îles sont également couvertes de verdure avec des jardins potagers, des arbres empoisonnés et des choux de plage.

Au fil des années, des gens de toutes les régions du pays sont à leur tour venus et vivent à Truong Sa pour défendre la souveraineté de la patrie. Ils considèrent les îles comme leur maison et la mer leur patrie, et protéger leur maison et leur patrie est leur fierté. Truong Sa, une partie inséparable du pays, est devenu les deux mots sacrés dont tout Vietnamien est fier. – VI/VNA

03/08/2020

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Une nouvelle souche de coronavirus plus contagieuse identifiée au Vietnam

Les autorités vietnamiennes ont annoncé qu’une nouvelle souche de coronavirus a été identifiée dans le pays, les services sanitaires tentant d’en limiter la propagation hors de la ville de Danang, cinquième ville du pays et haut lieu touristique.

Un premier cas de Covid-19 avait été identifié la semaine dernière, le premier à Danang depuis trois mois. Depuis, au moins 174 nouvelles contaminations ayant la ville pour origine ont été rapportées dans le pays, notamment à Hanoi et Ho Chi Minh Ville.

Une situation d’autant plus inquiétante que cette nouvelle souche, identifiée grâce au séquençage du génome de ce coronavirus, serait près de deux fois plus contagieuse que celles connues jusqu’à présent. Son taux de reproduction serait ainsi de 5 à 6 (une personne contaminée infecte en moyenne 5 à 6 personnes), contre 1,8 à 2,2.

Et pour le seul mois de juillet, plus de 1,4 million de vietnamiens ont visité Danang, lieu de villégiature privilégié pour les vacances estivales. Deux hôpitaux temporaires ont été installés en urgence à Danang, les quatre hôpitaux de la ville étant saturés, et l’armée a été déployée pour mener des campagnes de désinfection.

Face à cette situation, le Premier ministre vietnamien, Nguyen Xuan Phuc, a tenu dimanche une réunion de crise avec les municipalités. Il souhaite éviter la remise en place d’un confinement généralisé, estimant que le pays ne s’en relèverait pas. De nouvelles mesures de distanciation pourraient ainsi être mises en place.

Mardi, août 04, 2020

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La conservation du vieux quartier au cœur de la coopération décentralisée franco-vietnamienne

Le mécanisme de coopération décentralisée qu’ont mis en place la France et le Vietnam fonctionne efficacement, notamment pour tout ce qui touche à la préservation du patrimoine.

Hanoi, 4 août (VNA) – Le mécanisme de coopération décentralisée qu’ont mis en place la France et le Vietnam fonctionne efficacement, notamment pour tout ce qui touche à la préservation du patrimoine. Témoin le vieux quartier de Hanoi, où la ville de Toulouse et la région Île-de-France participent à différents projets de réhabilitation.

Situé au centre de l’arrondissement de Hoàn Kiêm, le vieux quartier de Hanoi – quartier des «36 rues et corporations» -, est l’âme de la capitale vietnamienne. C’est là que sont préservées les traditions de notre ville millénaire. Sur le plan touristique, le vieux quartier, d’une superficie de 100 hectares, avec son patrimoine culturel, historique et architectural, est l’un des atouts majeurs de Hanoi. C’est même l’un de ses avantages comparatifs, à en croire Nicolas Warnery, l’ambassadeur de France au Vietnam.

«Je suis certain et j’affirme régulièrement que c’est la dernière ou la seule capitale asiatique qui a su préserver intégralement son patrimoine, alors que d’autres ont fait de très belles réalisations modernes mais en sacrifiant complètement leur histoire architecturale. Les Hanoïens ont su préserver leur Histoire, leur ville. Nous souhaitons par tous les moyens possibles – État, collectivités, entreprises, consultants, experts – apporter notre aide à tous ces projets de préservation du patrimoine», dit-il.

Certaines localités françaises – Toulouse, notamment – se sont beaucoup impliquées dans la préservation du patrimoine de Hanoi au cours de ces deux dernières décennies. Pham Tuân Long, le président du comité populaire de l’arrondissement de Hoàn Kiêm, s’en réjouit bien évidemment… «Nous sommes très reconnaissant à la ville de Toulouse, parce que dès l’ouverture de l’économie du Vietnam, en 1995, elle a envoyé des architectes et des experts, ici, à Hanoi, pour nous conseiller et nous proposer un plan de conservation du vieux quartier. Il faut bien se rappeler qu’à l’époque, la situation économique était très difficile… Mais grâce à ces experts toulousains, le vieux quartier a pu survivre… Et puis il y a désormais cette collaboration avec la région Île-de-France, qui nous a permis de mettre en place différents projets de réhabilitation des espaces publics, et aussi d’évaluer l’impact environnemental de la circulation et de la zone piétonne sur le vieux quartier», explique-t-il.

C’est en octobre 2014 que le comité populaire de l’arrondissement de Hoàn Kiêm a décidé d’inaugurer six nouvelles rues piétonnes dans le vieux quartier. Et en septembre 2016, le contour du lac de l’Épée restituée et ses alentours devenaient piétons tous les week-ends. Grâce à la mise en place de ces rues piétonnes, Hoàn Kiêm a observé des améliorations importantes en termes de qualité de l’air et de pollution, y compris sonore. Forts de ce franc succès, les autorités locales et les représentants de la région Île-de-France sont en train d’étudier un projet d’élargissement de la zone piétonne. «Concrètement, nous avons l’intention d’étendre la zone piétonne au quartier colonial. Elle couvrirait alors l’Opéra, l’hôtel Métropole, l’Institut français de Hanoi et la Banque d’État», précise Pham Tuân Long.

De nos jours, le tourisme est le secteur le plus rentable pour l’arrondissement de Hoàn Kiêm, et c’est naturellement le vieux quartier, qui en reste le fleuron.

Lac Hoàn Kiếm

«Maintenant, les autorités de l’arrondissement de Hoàn Kiêm en particulier et de Hanoi en général sont plus autonomes, tant sur le plan technique que sur le plan financier», nous fait observer Pham Tuân Long. «La conscience des habitants du vieux quartier et de la communauté hanoïenne a également évoluée, positivement. Sur le plan financier, notre arrondissement a connu une nette augmentation de la recette, qui a doublé en cinq ans, passant de 4.500 milliards de dongs en 2014 à 9.800 milliards de dongs en 2019. Aujourd’hui, le niveau de vie des habitants s’est considérablement amélioré. Il n’y a du reste plus de foyers pauvres, dans notre arrondissement. Par contre, la quasi totalité de l’activité économique dépend du tourisme.»

Ces résultats sont d’autant plus beaux qu’ils témoignent d’une volonté de rapprochement entre deux pays, et il est heureux de songer qu’aujourd’hui, Hanoi doit un peu de son lustre retrouvé à Toulouse… –VOV/VNA

4 août 2020

https://www.lesechos.fr

Samsung ne fabriquera plus ses ordinateurs en Chine

Après avoir déplacé sa production de smartphones vers le Vietnam, le géant sud-coréen va fermer, à la fin du mois d’août, ses lignes d’assemblages de PC et de portables installées depuis 2002 à Suzhou. Pour de nombreux groupes, le « Made in China » est devenu trop coûteux ou trop risqué depuis l’aggravation des tensions commerciales entre Washington et Pékin.

En septembre 2002, moins d’un an après l’entrée de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Samsung inaugurait, à Suzhou, une grande usine dédiée à la production de ses PC et de ses ordinateurs portables. Rapidement, le site chinois gagnait en effectifs et captait, grâce à ses coûts ultra-compétitifs, la totalité de la production des machines du groupe. Dix-huit ans plus tard, le géant sud-coréen a décidé de fermer cette usine chinoise pour déplacer sa production dans un pays plus attractif.

Unité de fabrication de chips à l’usine Samsung de Thái Nguyên (Nord Vietnam)

Lundi, un porte-parole de Samsung Electronics a confirmé à l’agence de presse Yonhap que les lignes d’assemblage s’arrêteraient fin août et que la moitié des 1.700 employés encore sur le site seraient licenciés ou déplacés sur une autre base. Seules des activités de recherche et développement seront maintenues sur place. Si le groupe n’a pas précisé le site de ses futures productions d’ordinateurs, les médias sud-coréens affirment qu’elles seront désormais réalisées au Vietnam, où Samsung a massivement investi depuis le milieu des années 2010.

Fermetures d’usines

L’usine de Suzhou avait progressivement perdu de sa pertinence aux yeux des cadres de Samsung. Ses coûts de production avaient enflé, alors que la part de marché de la marque s’effritait dans le pays. Lors de son pic d’activité en 2012, l’usine employait plus de 6.000 ouvriers et générait, à elle seule, plus de 4,3 milliards de dollars d’export de matériel informatique. En 2018, ces volumes étaient tombés à 1 milliard de dollars.

Cet arrêt du site de Suzhou fait suite à la fermeture, en 2018 et 2019, de trois autres usines Samsung en Chine. Le groupe avait successivement arrêté ses lignes de fabrication de smartphones à Shenzhen, Tianjin et Huizhou pour concentrer sa production sur de nouveaux sites au Vietnam, où il profite d’un coût du travail très inférieur et où il se protège des perturbations liées au conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis.

Tensions sino-américaines

Depuis l’aggravation des tensions entre Pékin et Washington et la mise en place de nouvelles barrières tarifaires, de nombreux industriels ont annoncé leur intention de déplacer des productions clés hors de Chine. Plusieurs gouvernements leur ont d’ailleurs promis de les aider financièrement à enclencher ce mouvement.

En juillet, l’exécutif japonais avait dévoilé la liste des 87 entreprises nippones qui allaient recevoir des subventions publiques pour ramener des capacités de production de la Chine vers le Japon ou pour développer des sites en Asie du Sud-est, où Tokyo et Pékin se livrent une bataille d’influence.

Yann Rousseau (Correspondant à Tokyo)

07/08/20

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Le modèle vietnamien teste sa résilience face à la reprise du coronavirus

Confronté à une résurgence des cas de Covid-19 depuis fin juillet, l’Etat communiste déploie des mesures drastiques. Une méthode dont l’efficacité avait été jusqu’à présent saluée par l’OMS.

Par Eléonore Sok-Halkovich

Le pays exemplaire va-t-il le rester ? Jusqu’à fin juillet, le Vietnam, 96 millions d’habitants, faisait figure de très bon élève dans la lutte contre le coronavirus. Malgré sa frontière avec la Chine, il affichait un bilan à « zéro décès », et célébrait 100 jours sans nouveau cas. C’est dire le coup de semonce qu’a représenté le diagnostic, samedi 25 juillet, d’un homme de 57 ans testé positif au Covid-19, dans la station balnéaire de Da Nang.

En quelques jours, on dénombrait plus de 600 cas et le pays pleurait ses premiers morts. Aussitôt, 80 000 vacanciers ont été évacués, les liaisons terrestres et aériennes suspendues, et 1,1 million de résidents priés de rester chez eux pendant deux semaines, avant d’être testés. C’est le cas de 50 000 habitants de Hanoi sur 70 000 ayant été en contact avec la population de Da Nang, d’après l’agence de presse vietnamienne.

Dépistage massif

Toutes ces mesures s’inscrivent dans la droite ligne de celles que le pays a appliquées depuis le début de la crise sanitaire. Une méthode saluée par l’OMS : fermeture rapide de la frontière avec la Chine, contrôle strict de toute personne entrant sur le territoire (isolement forcé de 14 jours dans des camps militaires, des hôpitaux, à domicile), et un traçage des personnes infectées jusqu’au troisième cercle de contacts.

Le Vietnam a aussi misé sur le dépistage massif, en produisant localement des tests Covid, à moindre coût. Selon des experts, la singularité du Vietnam tient donc en partie à son anticipation ; le pays a capitalisé sur sa gestion réussie du SRAS en 2003, a investi dans ses infrastructures de santé publique, et a mis en place un programme national de surveillance épidémiologique en « temps réel » depuis 2018.

Vaste réseau de surveillance locale

Dans la région, si l’écart n’est pas flagrant avec le Cambodge ou le Laos – des États bien moins peuplés, qui n’ont rapporté que quelques centaines de cas et aucun décès –, le Vietnam se démarque de la Thaïlande, qui dénombre plus de 3 300 contaminations et 58 morts.

Dans le pays d’« oncle Hô », la population, réputée disciplinée, se montre confiante envers ses dirigeants. Selon un sondage réalisé en mars, 62 % des Vietnamiens jugeaient le niveau de réponse de leur gouvernement « suffisant », le plus fort taux sur 45 pays. Le Parti communiste vietnamien a démontré ses talents en matière de propagande et peut compter sur son vaste réseau de surveillance locale, ainsi que sur le relais des médias. Un contrôle social aux effets dissuasifs : sur les réseaux sociaux, plusieurs réfractaires ont été victimes de « name and shame » (« nommer et blâmer »).

9 août 2020

https://www.air-journal.fr

Vietnam Airlines va réduire de moitié les salaires du personnel navigant

Par Ricardo Moraes

Vietnam Airlines, dont l’activité est quasiment à l’arrêt, prévoit de réduire de moitié environ les salaires des pilotes et ceux du personnel navigant commercial (PNC).

En moyenne, les salaires des pilotes seront réduit à 77 millions de dongs vietnamiens (soit environ 3.300 dollars US au taux de change actuel) et ceux des hôtesses de l’air et des stewards à 13,8 millions de dongs (environ 590 dollars US), a indiqué la compagnie nationale vietnamienne dans un document qui sera présenté à l’assemblée générale annuelle prévue ce lundi. Actuellement, elle compte 945 pilotes, dont 130 étrangers. Les réductions de salaires font partie de ses efforts pour réduire les coûts alors que la pandémie du Covid-19 continue à paralyser le transport aérien vietnamien -tous les vols internationaux sont interdits depuis mars et les vols intérieurs ont été limités pendant la période de distanciation sociale en avril.

Pour 2020, Vietnam Airlines prévoit une perte d’environ 15,2 billions de dongs (654,4 millions de dollars) set un chiffre d’affaires de seulement 55,7 billions de dongs. Elle a déjà enregistré une perte nette de 6,64 billions de dongs pour le premier semestre 2020. Elle s’attend à ce que la seconde moitié de l’année reste difficile car la reprise du trafic aérien international dépendra des incertitudes de la pandémie, des vaccins et des restrictions de voyage par les pays.

Par ailleurs, lors de l’assemblée générale annuelle, Vietnam Airlines demandera également l’approbation des actionnaires pour la revente de neuf avions Airbus A321 de sa flotte. Egalement, elle annoncera qu’elle ne paiera pas de dividendes pour 2019. La compagnie nationale vietnamienne a déjà demandé au gouvernement de Hanoi un prêt urgent de 12 billions de dongs (520 millions de dollars), affirmant qu’autrement elle se trouverait dans une situation très difficile à la fin du mois d’août.

10/08/2020

https://fr.vnexplorer.net

Communiqué spécial sur le décès de l’ancien secrétaire général du Parti Le Kha Phieu

Le Kha Phieu, secrétaire général du Comité central du Parti de décembre 1997 à avril 2001, est décédé le 7 août à 02h52, à l’âge de 89 ans, après une période de maladie grave.

Hanoi (VNA) – Le Kha Phieu, secrétaire général du Comité central du Parti de décembre 1997 à avril 2001, est décédé le 7 août à 02h52, à l’âge de 89 ans, après une période de maladie grave, malgré les soins accordés par le Parti, l’État, des professeurs et docteurs, ainsi que sa famille.

Son décès a été annoncé dans un communiqué spécial rendu public par le Comité central du Parti communiste du Vietnam (PCV), l’Assemblée nationale vietnamienne, le président du Vietnam, le gouvernement du Vietnam, et le Comité central du Front de la Patrie du Vietnam.

L’ancien secrétaire général Le Kha Phieu est né le 27 décembre 1931 dans la commune de Dong Khe, district de Dong Son, province de Thanh Hoa (Centre). Il a participé aux activités révolutionnaires en 1947 et est devenu membre du Parti le 19 juin 1949. Il était membre du Comité central du Parti des 7e et 8e mandats, secrétaire du Comité central du Parti du 7e mandat, membre du Bureau politique des 7e et 8e mandats, membre permanent de la permanence du Bureau politique du 8e mandat, secrétaire général du Comité central du Parti du 8e mandat (de décembre 1997 à avril 2001), député des 9e et 10e législatures de l’Assemblée nationale.

Pendant ses plus de 70 ans d’activités révolutionnaires, Le Kha Phieu a eu de grandes contributions à la Révolution du Parti et de la nation. Il a obtenu l’Ordre de l’Etoile d’Or, l’insigne “70 ans de membre du Parti” et plusieurs autres distinctions honorifiques vietnamiennes et étrangères. Son décès est une grande perte pour le Parti, l’État et le peuple vietnamiens.

Ses funérailles seront organisées avec les rites de deuil national. Le Comité chargé de ses funérailles est dirigé par le secrétaire général du Parti et président vietnamien, Nguyên Phu Trong, et comprend 34 autres membres.

Les hommages seront organisés du 14 août à partir de 08h00 au 15 août jusqu’à 12h00, à la Maison funèbre nationale au 5 rue Tran Thanh Tong à Hanoi La cérémonie commémorative aura lieu le 15 août à 12h30 à la Maison funèbre nationale. Son enterrement aura lieu le même jour à 14h00 au cimetière Mai Dich à Hanoi

Des cérémonies funéraires seront organisées au même moment au Hall de la Réunification de Ho Chi Minh-Ville et dans la province de Thanh Hoa.

Les hommages, la cérémonie commémorative et l’enterrement seront retransmis en direct sur la Télévision du Vietnam (VTV) et la Voix du Vietnam (VOV).

Un deuil national de 2 jours a été décrété pour les 14 et 15 août. Durant ces deux jours, les drapeaux seront mis en berne et toutes les activités de loisir et de distraction seront suspendues. – VNA

samedi, août 15, 2020

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Les entreprises pétrolières misent sur l’éolien au large

Le développement de l’énergie éolienne offshore au Vietnam attire beaucoup d’investisseurs, ouvrant des nouvelles opportunités pour les entreprises pétrolières vietnamiennes.

Hanoi (VNA) – Le développement de l’énergie éolienne offshore au Vietnam attire beaucoup d’investisseurs, ouvrant des nouvelles opportunités pour les entreprises pétrolières vietnamiennes.

La participation des entreprises pétrolières et gazières à la mise en place des projets éoliens offshore permet de profiter de la capacité du pays en matière de construction d’installations. Actuellement, les groupes Enterprize Energy et PVC-MS sont les deux constructeurs d’énergie éolienne offshore les plus exemplaires.

Doté d’une puissance de 3.400 MW, le projet d’énergie éolienne offshore « Thang Long Wild » du groupe Enterprize Energy à Binh Thuân (Centre) offre de nouvelles perspectives pour cette industrie.

Groupe éolien off shore à Bình Thuận

Située jusqu’à 50 kilomètres de la côte, sa construction dure 2 ans et compte des partenaires expérimentés. L’entreprise gazo-pétrolière vietnamo-russe Vietsovpetro et la société par action Equipment Assembly & Metal Structure (PVC-MS) sont chargées de la fabrication des parcs éoliens et de la connexion au réseau électrique par des câbles sous-marins. Au préalable, elles ont mené des études sur la profondeur et la surface du fond marin ainsi que la sismologie du territoire prévu afin de s’assurer de la faisabilité du projet.

Plus particulièrement, la société PVC-MS, créée en 1983, fournit des services de construction et d’installation pour des projets d’exploitation, de transport, de stockage et de traitement du pétrole et du gaz. Les produits de renom de PVC-MS correspondent à la construction de plates-formes de forage, de réservoirs, de tuyaux technologiques, et de pipelines, à la fabrication d’équipements mécaniques et pétroliers et à l’installation d’équipements non amovible.

Ces entreprises pétrolières et gazières expérimentées devraient permettre au Vietnam de devenir le leader en Asie du Sud-est dans le développement éolien offshore.

* Vietsovpetro, la grande entreprise des constructions offshore

Avec plus de 30 ans d’expérience en exploitation, Vietsovpetro réalise des activités de prospection et d’exploitation pétrolière et gazière : élaboration de projets pétroliers et gaziers marins, construction, fabrication et installation de plates-formes de forage, exploitation pétrolière et gazière et exportation de pétrole brut…

En outre, elle organise aussi de nombreuses séances de travail avec des partenaires et des investisseurs pour la mise en place de projets éoliens « Lagan, Thang Long » à Binh Thuân, « Hai Long » à Taiwan (Chine). Sa stratégie d’ »Expansion de l’activité de services à l’extérieur » lui a apporté plus de 193,7 millions d’USD en 2019. Cette année 2020, le groupe estime une augmentation de ses bénéfices de 128% par rapport à l’année précédente. – CVN/VNA

Mardi, août 25, 2020

https://www.lecourrier.vn

Le Vietnam effectue plus d’un million de tests du Covid-19

Le ministère vietnamien de la Santé a déclaré avoir effectué plus d’un million de tests par réaction de polymérisation en chaîne en temps réel (RT-PCR) depuis le début de l’épidémie de Covid-19.

Hanoi (VNA) – Le ministère vietnamien de la Santé a déclaré avoir effectué plus d’un million de tests par réaction de polymérisation en chaîne en temps réel (RT-PCR) depuis le début de l’épidémie de Covid-19 à la fin janvier.

Appareil de test RT-PCR à l’hôpital Bach Mai (Hanoi)

Dans une première phase de 44 jours du 22 janvier au 5 mars, depuis les premiers cas enregistrés dans le pays jusqu’au 16e patient, 3.094 prélèvements ont été traités, soit une capacité journalière de 70 tests seulement.

La deuxième phase d’une durée de 47 jours du 6 mars au 22 avril, 182.109 échantillons ont été traités, soit 3.874 échantillons par jour. Cette période a marqué la «deuxième vague» d’infections au Covid-19 au Vietnam, avec de nombreux cas importés et la fermeture ultérieure des frontières le 22 mars, après une brève période de deux semaines sans aucun cas signalé depuis le 16e cas.

La troisième phase, d’une durée de 91 jours, du 23 avril au 23 juillet, un total de 237.815 échantillons ont été traités, soit 16.173 spécimens par jour. Après 99 jours sans aucun cas de transmission locale, de mi-avril à mi-juillet, le virus est réapparu dans la ville de Dà Nang (Centre), et s’est propagé depuis dans certaines autres localités.

Du 24 juillet au 24 août, la capacité journalière nationale est passée à 16.173 échantillons par jour, avec plus de 485.215 échantillons traités en 30 jours.

Au 24 août à 15h00, le Vietnam a effectué un total de 1.009.145 tests en utilisant la technique RT-PCR, selon le Département de médecine préventive du ministère de la Santé.

Le nombre de tests effectués au cours du mois dernier a atteint celui des six premiers mois de l’épidémie, étant donné la propagation du virus dans la communauté qui a exigé des tests rapides sur un plus grand l’échelle de la population pour mettre en œuvre une stratégie adéquate.

Le Vietnam dispose actuellement de 71 unités qui peuvent effectuer des tests du Covid-19, capables de réaliser un total de 34.000 tests par jour. – VNA

26/08/2020

https://www.capital.fr

Le Vietnam accusé par les Etats-Unis d’avoir dévalué sa devise, sanctions en vue

Le Trésor américain accuse le Vietnam d’avoir délibérément dévalué sa devise face au dollar en 2019.

Hanoi est dans le collimateur de Donald Trump. Dans une lettre adressée au département du commerce américain lundi soir, le département du Trésor a révélé après enquête que le Vietnam avait délibérément dévalué sa monnaie d’environ 4,7% face au dollar en 2019. La Banque d’Etat du Vietnam, la banque centrale du pays, a facilité des achats nets d’environ 22 milliards de dollars de devises étrangères l’année dernière, ce qui a eu pour effet de déprécier le dong de 4,2% à 5,2%. Ces achats auraient fait baisser le taux de change effectif réel de la devise de 3,5% à 4,8%, ajoute Bloomberg.

En représailles, les Etats-Unis devraient bientôt appliquer des droits de douane supplémentaires sur les pneus de véhicules de tourisme et de camionnettes en provenance du Vietnam, dont les importations dans le pays de l’Oncle Sam ont représenté environ 470 millions de dollars en 2019. Mercredi soir, la devise vietnamienne restait stable face au billet vert, celui-ci s’échangeant contre 23 165,40 dongs.

31/08/2020

https://www.lecourrier.vn

Mise en ligne du portail national des archives

Le portail national des archives a été mis en service lundi 31 août par le ministère de l’Information et de la Communication.

Faisant partie de la gouvernance électronique, le portail national des archives permet aux différents organes publics de partager les informations et les documents. Les entreprises et les particuliers ont accès gratuitement aux archives publiques.

Lors de cet événement, les responsables des ministères de l’Information et des Communications; des Ressources naturelles et de l’Environnement; des Sciences et des Technologies; de la Santé, de l’Éducation et de la Formation ainsi que ceux de l’Assurance sociale du Vietnam, de l’Université nationale de Hanoi et de la Compagnie générale des postes et des Télécommunications du Vietnam, ont signé un accord de coopération pour promouvoir le data ouvert et développer le portail.

Prenant la parole lors de l’événement, le vice-ministre de l’Information et des Communications, Nguyên Thành Hung, a estimé que le classement du Vietnam en matière de construction d’administration électronique dans le monde, maintenant à la 86e place, s’améliorera.

La base de données nationale sur les entreprises vietnamiennes a été pratiquement achevée, tandis que la base de données nationale sur la population sera fondamentalement achevée l’année prochaine, a-t-il déclaré. VNA/CVN

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